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Le TO Voyageurs s’envole dans l’espace

Voyageurs du Monde a signé un accord avec la société Virgin Galactic de Richard Branson pour distribuer en France ses futurs voyages dans l'espace, commercialisés au prix de 150 000 euros. Une première en France. Un site web consacré aux vols "sur-orbitau

Voyageurs du Monde (VDM) s'offre un bon coup de pub en devenant le premier distributeur en France des voyages dans l'espace de Virgin Galactic, la nouvelle compagnie de Richard Branson. Ces vols de deux heures (avec toutefois trois jours de préparation) seront opérés fin 2009 ou début 2010 depuis le Nouveau Mexique. Avec six passagers à leur bord.

 

Le monde compte à ce jour 500 astronautes, précise VDM. Avec le lancement des vols spatiaux, Virgin Atlantic veut ouvrir l'espace aux touristes, pour peu qu'ils acceptent de payer 150 000 euros. Le TO relativise le montant du billet pour admirer la planète bleue en rappelant que le programme spatial russe coûte 20 millions de dollars. Par ailleurs, le prix d'une escapade sur-orbitale devrait considérablement baisser au cours des prochains mois. 

 

Outre le site Voyageursdanslespace.com déjà opérationnel, le voyagiste éditera cet automne à 3 000 exemplaires une brochure consacrée à ces voyages. Un bureau spécial sera par ailleurs dédié à la vente de ce produit au sein de l'agence parisienne de la rue Sainte-Anne. Ses conseillers ont suivi le programme de l'International Space University à Strasbourg, que Virgin Atlantic a mis en place pour enseigner la technologie utilisée dans les vols spatiaux, la force gravitationnelle, le contenu des trois jours précédant le vol.

 

A ceux qui reprochent à Jean-François Rial de lancer un projet synonyme de pollution, et de militer en même temps pour les programmes permettant de compenser les émissions de CO2 liées aux voyages, Jean-François Rial s'élève en faux. "Un voyage spatial émet autant de CO2, par passager, qu'un vol Paris-New York en classe éco sur une compagnie régulière", affirme-t-il. Car il consomme de l'énergie non fossile. D'ailleurs, sa compensation par le passager (pour neutraliser les émissions de dioxyde de carbone) coûte la modique somme de 100 euros.

 

 

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