Le deuxième confinement plombe le trafic aérien en Guadeloupe
Les professionnels du tourisme en Guadeloupe s’inquiètent, alors que la saison hivernale devrait commencer.
Déjà « fortement affecté par les restrictions de voyage » mises en œuvre depuis le 21 septembre pour les vols régionaux à destination de Saint-Martin et Fort-de-France, le trafic s’est « littéralement effondré » à l’annonce du nouveau confinement, à partir du 30 octobre, selon la société aéroportuaire Guadeloupe Pôle Caraïbes, en charge de l’exploitation de l’aéroport de Pointe à Pitre/Le Raizet.
Sur les 15 premiers jours du mois de novembre, le trafic n’est plus que de 29% de son niveau de 2019, à la même période. La première quinzaine de novembre a été « plombée par la dégradation des coefficients de remplissage et les réductions de programmes de vols des compagnies, notamment sur l’axe transatlantique », note la société.
Une desserte aérienne quasiment divisée par deux
La rentrée permettait jusqu’ici de limiter la casse, puisqu’à la fin septembre, le trafic s’établissait à 55% du niveau de 2019, puis 45% à la fin octobre. Le réseau régional enregistre des taux de remplissage bien inférieurs à 50%.
Pour rappel, Air France est passée de 9 à 5 fréquences hebdomadaires (suppression des vols des mardis et dimanche) ; Air Caraïbes, de 9 à 6 fréquences hebdomadaires et Corsair de 6 à 4 vols en double touché (les avions desservant Pointe à Pitre et Fort de France sur la même rotation).
Désormais, tous les professionnels du tourisme en Guadeloupe attendent la levée, ou « tout au moins l’allégement », des restrictions de déplacements. Mais « l’incertitude » est persistante et devient une « source d’inquiétude », à l’amorce de la saison hivernale, « dont l’importance est cruciale pour l’ensemble de l’industrie touristique guadeloupéenne ».
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