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La Fnam et le Scara toujours vent debout contre la hausse de la TSBA

Le nouveau gouvernement reprendra-t-il le projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) ? C’est une hypothèse qui ne peut être écartée. Par anticipation, les acteurs de l’aérien s’y opposent avec fermeté.

Comme son prédécesseur Michel Barnier, le Premier ministre François Bayrou cherchera des leviers pour réduire le déficit budgétaire. Dans ce contexte, le projet de hausse de la TSBA pourrait refaire surface, à travers le projet de loi de finances 2025. 

Une menace sur les emplois, selon la Fnam

La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), représentant plus de 95% du transport aérien français, appelle ainsi le nouveau gouvernement à « abandonner ce projet au caractère récessif ».

« Bien entendu, la Fnam maintient sa position de totale opposition à toute augmentation de la fiscalité sur le secteur aérien, nous indiquait hier Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair et président de la Fnam. Mais nous craignons effectivement que le sujet de la hausse de la taxe revienne sur la table. »

Ce qui aurait « des effets dévastateurs sur le secteur aérien français » selon Pascal de Izaguirre. La fédération avait évalué à 11 500 le nombre d’emplois menacés par le projet initial du gouvernement démissionnaire.

Une mesure qualifiée de « discriminatoire »

De son côté, le Scara, qui regroupe 50% des compagnies aériennes françaises, réitère lui aussi son opposition au recours à une augmentation de la TSBA.

« Cette mesure fiscale serait discriminatoire car elle affecterait uniquement les passagers aériens, alors que les autres modes de transport, notamment le TGV, en seraient exclus, explique-t-il. Or les motivations de déplacement des passagers de l’avion (20 millions en métropole) et du TGV (122 millions) sont identiques : loisirs, rencontres familiales, raisons professionnelles. »

Cette mesure serait également « injuste » pour les populations ultramarines et corses pour lesquelles le transport aérien représente « une nécessité » ajoute le Scara.

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