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JO : Athènes ne fait pas le plein de touristes

Plus de visiteurs mais moins de touristes, Athènes espère redresser la pente après les Jeux.

Avec la venue de quelque 75.000 membres de la famille olympique, athlètes et journalistes, Athènes va au mois d’août accueillir plus d’étrangers que jamais, se félicite auprès de l’AFP Spyros Kouroupis, de l’Union grecque des entreprises de vente au détail mais les touristes

D’habitude, ce n’est qu’une ville de transit, 24 heures pour voir l’Acropole avant de partir sur les îles, cette fois, elle fera le plein, souligne-t-il.

Rénové à près de 80%, et renforcé de quelque 6.000 nouveaux lits, le parc hôtelier de la ville affiche aussi pour la durée des Jeux (13-29 août), un taux de remplissage de près de 90%, le double des années précédentes, relève Georges Tsakiris, de l’Union des hôteliers d’Athènes.

Pour la maire d’Athènes, Dora Bakoyannis, le rendez-vous est du coup perçu comme l’occasion de replacer Athènes sur la carte touristique des séjours urbains, grâce à un toilettage olympique lui permettant de rompre avec son image de capitale polluée, anarchique et sans grand intérêt culturel autre qu’antique.

Mais ce sera pour après les Jeux, s’ils se déroulent bien, souligne Françoise Deschamps, propriétaire à Athènes d’une agence de voyage spécialisée dans le sport.

Car, dans l’immédiat, le bilan olympique du tourisme grec est dans le rouge, avec, selon le président des voyagistes grecs, Yannis Evangélou, un recul attendu de l’ordre de 4 à 5% par rapport à 2003, qui avait amené 11,8 millions de touristes.

Fréquentation en baisse avant août, de 25 à 30% sur le marché français selon Mme Deschamps, et à peine augmentée durant les Jeux, avec quelque 80.000 touristes attendus par jour contre 75.000 d’habitude selon M. Evangélou: la Grèce sera le seul pays organisateur de Jeux à enregistrer une telle contre-performance, a récemment déploré le secrétaire d’Etat au Tourisme, Anastassios Liaskos.
Tout le monde a cru à la poule aux oeufs d’or, le pays est devenu inabordable, estime Mme Deschamps, qui cite des chambres deux étoiles passées de 90 à 300 euros, ou un café en terrasse facturé 3 euros.

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