Impasse totale pour le rachat d’Alitalia
Suite à une contre-proposition des syndicats demandant le maintien de la totalité de l’activité cargo et maintenance d’Alitalia, le groupe Air France-KLM a rompu les négociations. Le président de la compagnie italienne Maurizio Prato a démissionné de ses
Le ciel vire au noir pour Alitalia. Suite à une contre-proposition des syndicats italiens (demandant le maintien de la totalité de l’activité cargo et maintenance de la compagnie italienne) sur laquelle Air France-KLM n’entendait pas faire de concession sans mettre en péril le retour rapide à la rentabilité d’Alitatia, le groupe aérien franco-néerlandais a du constater à regret que les conditions d’une poursuite des négociations n’étaient plus réunies et a rompu le dialogue. Dans le mouvement, le président délégué d’Alitalia, Maurizio Prato, a démissionné de ses fonctions en déclarant aux syndicats qu’Alitalia était maudite et que seul un exorciste pouvait la sauver. C’est un projet auquel que je croyais profondément et auquel je continue de croire, parce qu’il aurait permis à Alitalia de retrouver rapidement le chemin de la croissance rentable, a déclaré quant à lui Jean-Cyril Spinetta, PDG d’Air France-KLM.
Le retrait d’Air France-KLM, s’il est définitif, semble sceller le destin d’Alitalia qui devrait être mise sous administration extraordinaire dans le cadre de la protection de la loi sur les faillites. Un des syndicats, l’UIL, a plaidé pour une pause dans les négociations afin d’attendre le résultat des élections législatives italiennes des 13 et 14 avril. De son côté, le gouvernement italien veut encore y croire et va vérifier si un accord entre les syndicats d’Alitalia et Air France-KLM est encore possible. Un conseil d’administration de la compagnie italienne devait se réunir hier dans l’après-midi pour décider des mesures à prendre.
