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Grande Canarie, une petite île au grand coeur

7 Emmanuelle Lecomte, conseillère chez Galeries Lafayette Voyages à Dijon, a découvert Grande Canarie au cours d’un éductour organisé par Merîlia.

Seulement 4 heures de voyage de Paris avec la compagnie Binter Canarias. Grande Canarie est désormais à portée de vol ! L’éductour organisé par Merîlia m’a permis de me faire une idée plus juste de cette île des Canaries.

A l’arrivée, première surprise, la douceur de la température : 19° fin mars. Et tous ces palmiers ! Le dépaysement est immédiat. Après une heure de transfert, nous sommes arrivés à Puerto de Mogan, une station balnéaire au sud-ouest de l’île. Il faisait déjà nuit mais les hôtels illuminés nous ont permis d’imaginer la côte découpée et de constater que la moindre parcelle de cette roche aride est occupée ! Nous étions logés au Cordial Mogan Playa, un 4b récent. Cet établissement animé, organisé comme un village, est très plaisant, avec ses couleurs chaudes, ses beaux jardins et ses deux piscines. Il convient aussi bien aux familles qu’aux couples, ravis de marcher cinq minutes pour rejoindre Puerto de Mogan, dont le délicieux port de pêche a conservé son âme. C’est un bon pied-à-terre pour partir pêcher au gros ou plonger.

Il est toutefois préférable de louer une voiture pour découvrir les autres beautés de Grande Canarie, en particulier ses typiques villages de l’intérieur, comme Teror ou San Mateo. Ils ont conservé leur style traditionnel, avec leurs petites maisons blanches et leurs balcons ouvragés en bois de pin. A San Mateo, nous nous sommes délectés de plats locaux dans un charmant hôtel de huit chambres, Las Calas. Installé dans une ancienne ferme, c’est une belle adresse au calme, à conseiller aux randonneurs. Car Grande Canarie propose 200 km de sentiers balisés. L’île compte aussi sept terrains de golf, dont le plus ancien d’Espagne, le Real Club. Il est installé au coeur de la montagne, face à des villages colorés. J’ai aussi apprécié le golf Salobre, occupant une vallée.

Soleil, sable et Spa

Ceux qui recherchent une animation balnéaire séjourneront dans le Sud, une zone un peu bétonnée, autour des impressionnantes dunes de sable doré de Maspalomas. Elles longent l’océan sur six kilomètres et s’y promener pieds nus est un bonheur. Mais la température de l’eau oscille autour de 18 °C en hiver, guère plus en été. Du coup, Grande Canarie n’est pas la meilleure destination pour les amateurs de balnéaire pur. Son soleil constant, ses villages traditionnels et ses activités sportives constituent ses attraits.

Notre périple nous a ensuite conduits aux environs de Maspalomas, où nous avons découvert plusieurs hôtels. Le Lopesan Villa del Conde 5b est la copie d’un village, avec même une cathédrale en guise de réception ! Son Spa très agréable, ouvert sur l’océan, a tout pour séduire les amateurs de bien-être. A proximité, le Melia Tamarindos 5b, avec ses animations et son bel espace extérieur, est plutôt réservé aux familles. Le Palm Beach 5b, à l’amusante décoration années soixante-dix, privilégie la tranquillité. Son Spa est superbe, tout comme celui de son voisin, le raffiné Residencia, membre de Leading Hotels.

Notre parcours s’est achevé dans la petite capitale de l’île, Las Palmas, très festive. L’occasion de déguster un succulent dîner dans une auberge traditionnelle, de qualité bien supérieure aux prestations du Santa Catalina, où nous avons passé la dernière nuit. Cet emblématique 5b luxe, classé monument historique, nous a servi une maladroite cuisine pour groupes. Ce fut la seule déception de ce voyage !

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