[EXCLUSIF] Le palmarès financier des entreprises du voyage
Comment ont évolué les volumes d’affaires des réseaux de distribution et les chiffres d’affaires des tour-opérateurs ? Qui sont les champions de la croissance et de la rentabilité ? L’Echo touristique présente un tableau de bord du secteur, évolutif et interactif.
Méthodologie
Pour réaliser ce palmarès financier, qui porte sur l’exercice annuel clos le 31/03/2022, le 31/10/2022 ou le 31/12/2022, nous avons collecté les données de plus de 200 entreprises du tourisme. Nous les avons sollicitées par mail pour qu’elles nous partagent leurs chiffres, que nous avons vérifiés auprès des greffes des tribunaux de commerce quand les bilans consolidés étaient publiés. Dans cet exercice, nous avons pu compter sur le précieux partenariat d’Altares, leader mondial de la data sur les entreprises. Les bilans étant encore impactés par la crise sanitaire et ses conséquences, de nombreux voyagistes et distributeurs ont refusé de participer spontanément à notre enquête. Parmi les grands absents figurent Karavel (Promovacances, Fram…), Marco Vasco et les Maisons du Voyage (Le Figaro), Visiteurs, Intermèdes, Worldia, MSC, Costa, Asia.
Découvrir le palmarès :
- Distribution : 2022, une année charnière
- L’actualité 2022 des réseaux et des agences
- Tour-opérateurs : une reprise inégale
- Ça s’est passé en 2023…
- Thierry Millon : « Le secteur a des perspectives positives, mais doit rester prudent »
- Focus en chiffres sur les grands acteurs du voyage
Bravo à la rédaction de l’Écho touristique pour ce coup de projecteur sur l’année 2022, qui a fortement impacté l’ensemble de notre industrie. Après la période de « revenge travel », nous entamons depuis plusieurs mois un nouveau cycle de normalisation de notre activité qui reste cependant encore marquée par l’héritage du Covid : le remboursement des PGE conjugué à une longue période inflationniste qui continue d’obérer fortement nos capacités à investir pour réussir les transformations écologiques et numériques nécessaires à notre compétitivité, la persistance des difficultés de recrutement amplifiées par la crise sanitaire et le bouleversement de notre rapport au travail qui nécessitent d’engager nos entreprises dans des stratégies RSE fortes et structurées.
Ce chemin ne fait que commencer, il nécessite d’être accompagné par une politique publique ambitieuse en termes d’investissement et de financement, de simplification des normes et de mesures adaptées pour renforcer l’attractivité de nos métiers. C’est tout l’objet des 53 mesures de simplification et propositions stratégiques et opérationnelles portées par la CAT auprès du gouvernement en vue du prochain CIT d’avril prochain.