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Escapades de charme sur la Côte d’Azur

De Saint-Tropez à Menton, les splendeurs de la Riviera n’ont plus beaucoup de secrets pour les touristes. Mais, en vraie star, la Côte d’Azur a su trouver de nouvelles armes de séduction : le charme d’un arrière-pays authentique et une offre balnéaire beaucoup plus accessible.

Le mythe de la French Riviera est-il vraiment en train de s’effondrer ? Depuis le début du nouveau millénaire, les chiffres de fréquentation des départements du Var et des Alpes-Maritimes fondent doucement au soleil. Ainsi, en 1999, le Var comptabilisait près de 73 millions de nuitées : mais, aujourd’hui, il frôle les 64 millions. Quant aux Alpes-Maritimes, elles sont passées en trois ans de 9,3 millions de séjours (chiffres 2001) à 8,4 millions. Contexte économique défavorable, prix trop élevés, canicule, engouement pour les côtes bretonnes jugées plus authentiques, toutes les raisons sont invoquées pour expliquer cette chute.

Pourtant, les atouts propres à la Côte d’Azur sont toujours là : du soleil à foison, une mer ouverte à tous les sports, une beauté naturelle exceptionnelle, des villes pour rêver et un arrière-pays que l’on ne se lasse pas de (re)découvrir. Longtemps montrés du doigt pour leur dilettantisme qui frisait parfois l’hostilité, les professionnels ont fait des efforts pour retrouver les faveurs des touristes : rénovation des hôtels et des résidences, multiplication des services au grand public, amélioration de l’accueil… Surtout, ils ont enfin prêté l’oreille aux besoins des tour-opérateurs et des agences de voyages. Le Var a ainsi édité une brochure de vente destinée au réseau de distribution et commissionnée à 12 %.

Beaucoup d’hôteliers ont également accepté de réduire leurs prix et d’accorder des allotements plus importants. Du coup, l’offre s’est joliment développée, notamment dans l’arrière-pays. Et les réservations ont bien démarré cette année chez la plupart des tour-opérateurs, qui constatent une augmentation allant parfois jusqu’à 40 % (chez Thomas Cook, par exemple), par rapport à 2004, unanimement vécue comme une mauvaise année. Le mythe n’est donc pas mort…

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