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Le Snav répond aux menaces de la SNCF

« Le syndicat n’interviendra pas sur la politique commerciale des distributeurs mais leur conseille de prendre de « justes frais ». « 

Georges Colson , président du Snav, n’a pas apprécié les menaces de la SNCF suite à l’augmentation depuis le 1er avril des frais perçus par certaines agences de voyages sur le ferroviaire, qui entraînerait une cinquantaine de plaintes de PME-PMI par mois.

Il souligne que la convention signée avec la SNCF en 2002 n’a pas été remise en cause lors de la dernière réunion de la commission Fer du Snav et que Guillaume Pépy, directeur exécutif de la SNCF, s’était engagé lors du dernier congrès du Snav à Pékin sur un maintien de la commission.

Le syndicat réfute par ailleurs les arguments de la SNCF concernant les conséquences éventuelles de l’augmentation des frais de service (basculement de la clientèle de la 1ère vers la seconde classe, ou vers d’autres modes de transport, ndlr) et insiste sur les points clés de la distribution de la SNCF en agences, à savoir des ventes qui ont progressé de 1,6% de janvier à fin mai 2005, un panier moyen plus élevé (36€) que pour les autres canaux de distribution du transporteur, une part de 20% du chiffre d’affaires Grandes Lignes de l’entreprise, mais 54% pour ventes de billets en première classe… Et les projets ne manquent pas, comme la distribution en agences du billet électronique à partir de fin 2005.

En conséquence, même si un nouvel état des lieux sera réalisé entre les deux parties à Top Résa, le Snav affirme que « la SNCF doit respecter la liberté des commerçants », tout en ajoutant que « le syndicat n’a pas vocation à intervenir sur la politique commerciale appliquée par ses adhérents ». La commission couvrant une large partie de l’acte de vente (la promotion, la prescription, la réservation, l’émission, l’après vente…), Georges Colson invite donc les distributeurs à appliquer de « justes frais », et que ceux-ci soient « justifiés par rapport aux services supplémentaires apportés aux clients ». « Cette querelle n’est qu’une manière de nous titiller afin de tâter le terrain sur une possible suppression de la commission », estime au final Georges Colson, éventualité qu’il rejette à ce jour.

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