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Emirates, enfin une compagnie optimiste !

La compagnie se montre sereine sur ses perspectives pour l’année, grâce à son modèle économique et à sa politique commerciale. Son offre pourrait évoluer en conséquence.

En marge du salon du Bourget, Emirates a clairement affiché son optimisme pour l’année en cours, ce qui tranche avec l’ambiance générale du secteur. « Il existe actuellement des opportunités sur certains axes, comme la Chine, la Fédération de Russie, l’Amérique du Nord et du Sud et l’Afrique », a constaté Tim Clark, président d’Emirates. « Nous pouvons continuer à nous développer sur notre modèle » a-t-il ajouté. Jean-Luc Grillet, président France de la compagnie, partage la même certitude : « Excepté septembre, nos prévisions de remplissage sont au-dessus de 90 % jusqu’à la fin de l’année et les deux mois du nouvel exercice (avril-mai, ndlr) sont en avance de 19 % par rapport à l’an dernier », annonce-t-il. « Il n’y a pas de baisse très sensible sur le long-courrier, à part vers la Chine, et de nouvelles destinations font le plein comme les Philippines, l’Indonésie ou la Malaisie. De plus, la clientèle éco se maintient, alors que les classes à l’avant de l’appareil, qui pèsent 32 % des 111 ME réalisés sur l’exercice 2008-2009, reculent peu, compte tenu de notre stratégie commerciale, qui privilégie les tarifs nets en direct avec les entreprises », poursuit Jean-Luc Grillet. En conséquence, Emirates France maintient son objectif de croissance de ses revenus de 22 %, malgré un yield en baisse dans la moyenne des autres transporteurs autour de 12 %. Pour y parvenir, il compte, notamment, sur sa politique de distribution, basée à 50 % sur Internet et les agences en ligne, à 46 % sur les agences volontaires et indépendantes et seulement à 4 % sur les TO. « Leur modèle de bloc-sièges est dépassé et ne nous intéresse plus », remarque le directeur général. Ce dernier compte aussi sur le développement de la flotte d’Emirates, dont pourrait profiter la filiale française depuis Nice. « Ce serait normal, nous sommes les bons élèves européens », glisse Jean-Luc Grillet.

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