e-Ticket : tous les GDS se rallient à la billetterie électronique

En juillet, aux Etats-Unis, 70 % des billets d’avion réservés via Sabre étaient électroniques : à la place du coupon de vol ATB habituel, le passager s’enregistre à l’aéroport sur simple présentation de sa carte d’identité, son passeport, son permis de conduire… En France, l’e-ticket dépasse à peine 9% des titres émis en agences équipées d’Amadeus, en juin. Motif, un démarrage tardif, avec un nombre limité de transporteurs.
Air France propose désormais les titres dématérialisés sur la quasi totalité des lignes en métropole, sur les principales escales européennes et sur 7 vols long-courrier. 15% des billets sont électroniques parmi les lignes concernées. A son agréable surprise, les agences ont pourtant vite réagi. Qu’elles soient Amadeus, Sabre, Worldspan, elles peuvent faire de la billetterie électronique sur Air France. Celles dotées de terminaux Galileo devront patienter un peu. Erick Morazin, DG en France, compte obtenir le feu vert du BSP pour ouvrir à l’e-ticket sur cinq compagnies en octobre.
Nombre de développements techniques restent cependant à faire. Pour les agences Amadeus, les remboursements automatiques de billets non utilisés sont possibles uniquement sur Air France. Et surtout, tout se complique dès qu’un passager veut utiliser un billet émis par une compagnie pour voyager sur une autre. C’est pourtant une fonctionnalité essentielle pour les voyageurs d’affaires, qui paient parfois le plein tarif pour l’obtenir. Seul un accord interline spécifique entre transporteurs permet d’effectuer facilement un tel transfert. A ce jour, Air France en a conclu un seul, avec son partenaire Delta, dans le cadre de l’alliance SkyTeam.