Crise à La Réunion : les voyagistes adoptent des positions commerciales communes

Par Florian De Paola Le Nov 23, 2018

Maintien du voyage, annulation, report, ou transfert vers l’île Maurice… Suite aux violences à la Réunion en marge de la mobilisation des Gilets Jaunes, le Seto fait le point sur les solutions offertes aux clients des agences.

Cascade d'eau — Les TO s'organisent au mieux pour satisfaire les voyageurs. © Adobe Stock

Pour les adhérents du le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), « l’évolution de la situation locale est difficilement prévisible ». Les 900 clients recensés sur place sont tous en contact régulier avec les tour-opérateurs qui les ont fait partir.

D’ici le dimanche 25 novembre, et avant un nouveau point de situation, les clients déjà sur place « avec une location de voiture et/ou une combinaison avec l’île Maurice ou clients en autotour » peuvent continuer ou interrompre leur voyage « dans les meilleurs conditions possibles ». Ils peuvent aussi demander à poursuivre immédiatement leur voyage sur l’île Maurice. Pour les clients en séjours balnéaires sans location de voiture, aucune disposition n’a été prise par les membres du Seto si ce n’est des modifications à prévoir dans les transferts de/à l’aéroport.

L’annulation est possible

Les clients ayant un départ programmé d’ici au dimanche 25 novembre peuvent partir comme prévu, sachant que certaines modifications de programme peuvent intervenir « en fonction de la situation locale », précise le Seto.

Ils peuvent également reporter leur voyage sur l’île de la Réunion (report sans frais, valable 6 ou 12 mois, selon la programmation du TO) ou poursuivre immédiatement leur voyage sur l’île Maurice. Enfin – et c’est la solution la moins privilégiée par les TO –, les clients ont pour l’heure la possibilité d’annuler leur voyage et de bénéficier d’un remboursement, dans le respect de la nouvelle Directive européenne des voyages à forfait, en vigueur pour les réservations depuis le 1^er juillet 2018.

Prochain point d’étape pour les autorités locales et pour les professionnels du tourisme : le lundi 25 novembre, après un nouveau week-end de mobilisation qui s’annonce décisif pour la suite du mouvement.