Corsair : l’aide de la France est validée par la Commission Européenne
La Commission européenne a approuvé les mesures de soutien de la France à Corsair, pour près de 137 millions d’euros.
La reprise de Corsair a franchi une nouvelle étape vendredi dernier. Après la validation du protocole de conciliation par le tribunal de commerce de Créteil, Bruxelles a approuvé les aides promises par l’État français, pour un montant global de 136,9 millions. La première sera de 106,7 millions d’euros, la seconde de 30,2 millions d’euros.
L’aide à la restructuration de 106,7 millions d’euros est composée de 21,9 millions d’euros de reports d’impôts, de 4,8 millions d’euros de crédit d’impôt, de 18 millions d’euros de prêt bonifié et de 62 millions d’euros de prêt participatif.
Corsair abandonnera Miami
Le crédit d’impôt de 30,2 millions d’euros «vise à indemniser la compagnie» pour les dommages subis à cause des mesures d’urgence instaurées par les gouvernements face au coronavirus, a précisé la Commission européenne. Le plan total, avec les investissements des repreneurs, avoisine les 300 millions d’euros. La Commission européenne estime que Corsair pourra donc maintenir les vols vers « les territoires français d’outre-mer, sans fausser indûment la concurrence dans le marché unique ».
En échange, la compagnie s’est engagée à minorer les effets de ces aides sur la concurrence. Et ce, en s’interdisant de prendre des participations dans d’autres entreprises, d’augmenter sa flotte ou d’ouvrir de nouvelles liaisons. Elle devra notamment renoncer à sa ligne vers Miami ou encore son service d’aide à la clientèle Orly.
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