Bush déclenche une pagaille à l’aéroport de Francfort
La compagnie allemande Lufthansa envisage de demander des dédommagements pour les mesures de sécurité exceptionnelles liées à l’atterrissage hier de l’avion de Georges Bush, ce qui a nécessité l’annulation de 92 vols et occasionné un retard sur 325 autres
Des dizaines de millions d’€. C’est certainement ce que va coûter à Lufthansa une simple visite en Allemagne du président américain Georges Bush. Pour faciliter mercredi l’atterrissage d’Air Force One, l’avion présidentiel, l’aéroport de Francfort a été totalement neutralisé pendant une demi-heure, soit deux fois plus longtemps que prévu. Au total, 92 vols ont été annulés avec 5730 passagers à leur bord. 325 vols ont connu des retards importants (134 au départ de l’aéroport, 191 à l’arrivée), ce qui concernait au total 32 174 personnes, selon la compagnie allemande. Lufthansa envisage de demander des dédommagements aux autorités qui étaient responsables des mesures de sécurité.