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Boeing : une cinquantaine de 737 NG cloués au sol en raison de fissures

Nouveau revers pour le constructeur américain, qui a annoncé que des fissures avaient été découvertes sur une cinquantaine de ses appareils, à l’occasion d’une inspection mondiale de sa flotte.

Boeing semble frappé par la loi des séries. L’avionneur américain vient d’annoncer que des fissures avaient été découvertes sur « 5% du millier d’avions inspectés à ce stade », soit une cinquantaine d’avions. Le problème touche les Boeing 737 NG, le prédécesseur du Boeing 737 MAX, qui reste cloué au sol avant la résolution du problème.

Cette annonce est intervenue après que la compagnie aérienne australienne Qantas eut indiqué immobiliser un Boeing 737 NG en raison d’une fissure structurelle, et qu’elle en inspectait 32 autres, tout en affirmant que les passagers n’avaient rien à craindre. En Corée du Sud, Séoul a fait savoir de son côté que neuf avions avaient été immobilisés début octobre, dont cinq opérés par Korean Air.

Un nouveau coup dur pour Boeing

Au début du mois, Boeing avait fait état d’un problème sur le « pickle fork », la partie de l’avion permettant de lier les ailes au fuselage et de gérer les contraintes et les forces aérodynamiques. L’agence fédérale américaine de l’aviation (FAA) avait alors annoncé avoir ordonné une inspection de certains Boeing 737 NG après la découverte de « fissures structurelles » sur un exemplaire en Chine.

Boeing comme Qantas se sont efforcés d’apaiser les éventuelles inquiétudes des passagers. « Nous n’utilisons jamais un avion que lorsqu’il apporte toutes les garanties de sécurité », a souligné Chris Snook, le chef de l’ingénierie de la compagnie australienne. La découverte de fissures sur l’appareil de Qantas fait cependant craindre que l’ampleur du problème du 737 NG ait été sous-estimée. « Toute la flotte de 7737 devrait rester en sécurité au sol jusqu’à la fin des inspections urgentes », a déclaré Steve Purvinas, représentant du syndicat des ingénieurs, dans un communiqué. Un appel à immobiliser toute sa flotte de 737 « complètement irresponsable » selon Qantas.

Pour Boeing, dont la réputation a été mise à mal par deux accidents de 737 MAX qui ont coûté la vie à 346 personnes en Indonésie et en Ethiopie, c’est un nouveau coup dur. Car les crises successives, en plus de fissurer la confiance des compagnies aériennes – et des passagers – envers les process de sécurité du constructeur américain, coûtent cher à Boeing.

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