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Axa Assistance parie sur la conciergerie et la sécurité

L’assisteur souhaite que l’activité voyage représente, à terme, 40% de ses ventes à l’échelle globale, contre 24% en 2012. De nouveaux services médicaux,  la couverture des risques sécuritaires et les prestations de conciergerie doivent porter la stratégie de croissance.

Le voyage est tout sauf une activité arrivée à maturité pour Axa Assistance. Après un recul en 2011, le chiffre d’affaires de cette ligne de métier a progressé de 5% l’an dernier chez l’assisteur, représentant 24% du chiffre d'affaires global du groupe, contre 21% l’année précédente. Dans le même temps, les ventes globales du groupe ont augmenté de 9%, atteignant 992 millions d’euros, contre 911 millions en 2011.

La croissance de l’activité voyage est notamment portée par "Axa Travel Insurance", pôle créé en 2007 pour permettre à l’assisteur de capter des contrats globaux à l’échelle internationale, qui a généré 112 M€ de chiffre d'affaires l’an dernier contre 88 M€ en 2011. En outre, le voyage progresse surtout dans les pays émergents, alors qu’il stagne sur les marchés dits matures, dont la France, où Axa Assistance reconnaît ne pas chercher à tout prix à étoffer sa distribution B2B via les acteurs du tourisme (TO, compagnies aériennes, etc.).

Une bonne part du CA voyage via les cartes bancaires

Mais l’ambition du groupe est d’aller beaucoup plus loin. "Nous voulons que le voyage représente à terme 40% de notre activité", indique ainsi Serge Morelli, le PDG. Pour y parvenir, il appuie sa stratégie notamment sur le développement des services de conciergerie associés aux contrats d’assurance. "Nous réalisons une bonne part de notre activité voyage grâce aux émetteurs de cartes bancaires, et ces derniers sont en demande de prestations de conciergerie pour fidéliser leurs clients", reprend Serge Morelli. C’est dans ce but que le groupe a racheté en novembre 2012 la société britannique spécialisée WhiteConcierge.

Autre axe de développement : la couverture des risques sécuritaires, à destination principalement des voyageurs professionnels en mission ou des salariés en expatriation. "La mobilité augmente, et de nouveaux risques apparaissent, explique Serge Morelli. Nos prestations de sécurité permettent a minima de fournir de l’information sur les risques en temps réel, la localisation des salariés, mais peuvent aller jusqu’à de l’exfiltration si nécessaire. Il est évident que ce produit va se généraliser dans les prochaines années, comme ce fut le cas par le passé pour l’assistance médicale-rapatriement."

De nouveaux services médicaux pour expatriés

Enfin, l’assisteur s’emploie également à promouvoir de nouveaux services d’assistance médicale, toutefois davantage à destination des expatriés que des voyageurs de courte durée. C’est l’objet du projet Elite Médicale, initié en 2012 et qui vise à constituer un réseau de 150 experts médicaux parmi les meilleurs mondiaux dans leur spécialité, auprès desquels les expatriés pourront demander un deuxième avis médical en cas de problème de santé.

Dans le même esprit, sera lancée en octobre prochain une plate-forme de téléconsultation pour les salariés en mobilité, qui permettra aux médecins d’orienter au mieux, dès le premier appel, les patients vers un praticien local ou vers un rapatriement.

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