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Amadeus reste dans le rouge au premier trimestre

La  plateforme de réservation de billets d’avion pour les agences de voyage, compagnies aériennes et sites internet avait déjà essuyé une perte ajustée de 302 millions d’euros en 2020 à cause de la pandémie, qui a cloué les avions a sol.

Amadeus a annoncé avoir subi une nouvelle perte ajustée au premier trimestre, de 83,1 millions d’euros, due à la chute du trafic aérien provoquée par la pandémie de Covid-19.

Son chiffre d’affaires a été divisé par deux sur un an, à 497 millions d’euros, tandis que les réservations de billets d’avion via les services du groupe ont plongé de 60%. Environ 127 millions de passagers ont été embarqués grâce aux services d’Amadeus, en baisse de 67% sur un an. 

« En janvier, le rebond de la pandémie a provoqué de nouvelles restrictions aux déplacements dans de nombreuses parties du monde », rappelle le directeur général du groupe, Luis Maroto, dans un communiqué.

Mars 2021 reprend des couleurs

« Toutefois, à mesure que les programmes de vaccination s’accéléraient dans plusieurs régions du monde ce trimestre, nous avons observé une hausse des réservations aériennes et du nombre de passagers embarqués en mars », souligne-t-il.

Le mois de mars a d’ailleurs été « le meilleur » en termes de volume de réservations depuis février 2020 pour le groupe et cette amélioration s’est poursuivie en avril, ajoute-t-il.

« Malgré cela, nous restons prudents alors que nous nous concentrons sur la réalisation des gains d’efficacité prévus et sur nos efforts commerciaux en cours. Au cours du trimestre, nous avons lancé de nouvelles solutions pour soutenir la reprise des voyages, comme l’ajout de fonctionnalités de santé à notre solution Traveler ID, ou l’offre de nouveaux embarquements biométriques dans les aéroports, simplifiant les processus et aidant nos clients à se conformer aux règles de distanciation sociale », rappelle Luis Maroto.

En 2020, Amadeus avait déjà essuyé une perte ajustée de plus de 302 millions d’euros sous l’effet de la pandémie.

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