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Vendre le Maroc : 4 agences de voyages témoignent

Facile, ou pas, de vendre le Maroc en 2018 ? Quatre pros du voyage ont répondu, en marge d’un éductour organisé par FTI.

Les conséquences du printemps arabe et la série d’attentats perpétrés en Tunisie et en Egypte ont eu un impact durable sur la fréquentation du Maroc. Selon le ministère de l’Intérieur, la part des touristes français est passée de 37% en 2010 à 29% en 2017. En 2018, les autorités marocaines vantent la reprise… Méthode Coué ? Pour prendre le pouls du marché, nous avons interrogé quatre agents de voyages qui ont participé à l’éductour de FTI à Marrakech, Essaouira et Agadir.

Amandine Colmano, conseillère chez Favoris Vacances / Selectour (Nancy)

© Olivier Mirguet

« La cote du Maroc commence à remonter pour les séjours en famille, en club, et pour les couples. Le problème de l’insécurité a davantage frappé l’Egypte et la Tunisie que le Maroc. L’inconvénient, c’est que les destinations au Maroc sont très faciles à réserver soi-même, à la carte. L’avantage d’Agadir et de Marrakech, ce sont les vols charters directs que nous pouvons vendre à nos clients au départ du petit aéroport de Metz-Nancy. Pour un moyen-courrier, les provinciaux ne sont pas prêts à accepter un décollage de Paris. »

 

Katherine Beau, directrice d’Amihan Travel (Paris)

« La situation politique et sécuritaire au Maroc semble relativement calme et stable. Pourtant, le côté musulman effraie encore certains clients. La clientèle golf continue de tirer les ventes, avec des dossiers autour de 3000 euros par personne. Sur les autres segments, Marrakech s’est un peu usée. On ne peut pas encore parler de reprise sur la clientèle familiale. Il y a pourtant des hôtels parfaits pour les familles nombreuses, comme le Labranda Aqua Fun, à 20 kilomètres du centre. En ce qui me concerne, l’hiver prochain, je le conseillerai à des skieurs ! Les sommets enneigés de l’Atlas sont tout proches. C’est une expérience originale. »

Marwa Ghamani, conseillère chez Promoséjours (Paris)

© Olivier Mirguet

« Je viens de visiter pour la première fois le Maroc. Le pays est encore plus charmant que je ne le pensais. Dans mon imagination, Marrakech avait un côté bling-bling que je n’ai pas senti sur place, et c’est une bonne chose. Les paysages diversifiés, la durée de vol raisonnable, la francophonie et la qualité de la nourriture sont les quatre arguments que j’ai retenus après cet éductour. Essaouira, sur la côte atlantique, est peu demandée. Quand le budget est serré, c’est une bonne alternative à proposer face aux Canaries. »

 

Pascal Le Flao-Valentin, président de l’agence SENE/Ski et Naviguer ensemble (Cormeilles-en-Vexin)

© Olivier Mirguet

« J’organise des séjours pour des groupes friands d’activités sportives. Au Maroc, il est facile de combiner des expériences maritimes et à la montagne. Il n’y a pas de réticences vis-à-vis du pays. Marrakech est idéalement placée, le potentiel est énorme. A Agadir, on peut aussi organiser des régates. Mon projet va consister à utiliser les capacités aériennes et d’hébergement des tour-opérateurs, en y greffant mes prestations de guides reconnus établis au Maroc. »

 

 

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