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Travailler sur un bateau de croisière

Malgré l’appel du large, les Français restent peu nombreux à bord des navires. Rares sont les cursus de formation dédiés à ce secteur.

Ils sont Philippins, Indiens, Indonésiens, Péruviens… Et au milieu, une poignée de Français. Alors que le marché de la croisière explose dans l’Hexagone, les membres d’équipage tricolores restent une exception parmi les personnels des services hôteliers des navires (restauration, activités à bord, réception, entretien, etc.), y compris d’ailleurs dans les compagnies estampillées « à la française » ou arborant le pavillon national.

Les candidats français à l’embarquement existent, pourtant. Pour eux comme pour les postulants d’autres nationalités, le recrutement n’exige pas de qualification maritime particulière pour intégrer les métiers de l’hôtellerie et du service aux passagers (il n’en est pas de même pour devenir matelot), hormis une formation de base à la sécurité, dont le naufrage du Costa Concordia n’a pour l’instant pas modifié le contenu. Il faudra en revanche maîtriser au moins deux langues, avoir une compétence à faire valoir (diplôme et expérience) et surtout être prêt à supporter un rythme de travail effréné : en moyenne 80 heures par semaine, pendant 4 à 6 mois selon les contrats.

Puisqu’aucun cursus spécifique aux métiers de l’hôtellerie de croisière n’est exigé par les compagnies, le « Certificat de formation maritime hôtelière », diplôme créé par les autorités françaises dès 1993, n’a jusqu’à présent pas fait recette. « Nous serons les seuls à proposer ce cursus en France à partir de septembre 2012 », annonce Mylène Chassang, directrice générale de l’ACPM (Association de formation pour la coopération et la promotion professionnelle méditerranéenne), un centre de formation basé à Marseille. Il reposera sur trois piliers : anglais, enseignement maritime et technique hôtelière. Un enseignement qui, cependant, devrait moins intéresser les compagnies de croisières que le monde du yachting, en quête de personnels polyvalents, autant matelots que cuistots.

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