Taxify, le caillou dans la chaussure d’Uber France
Taxify, un nouvel acteur dans l’économie des transports avec chauffeur (VTC), soutenu par un géant chinois, a commencé son activité jeudi, à Paris.
"Paris est essentiellement dominé par une société américaine. Nous voulons prouver que des entreprises européennes peuvent aussi arriver (et) conquérir une part de marché significative", a expliqué à l'AFP Markus Villig, PDG de cette entreprise estonienne.
Déjà présente dans 19 pays, en Europe centrale et orientale mais aussi en Afrique, Taxify ne cache pas son appétence pour le marché parisien, "l'un des plus gros" du monde pour les taxis et VTC selon Markus Villig.
Moins cher qu'Uber
D’après son dirigeant, la plate-forme serait déjà rentable, et promet dans notre capitale des tarifs 10% inférieurs à ceux d'Uber. Taxify promet aussi de ne prendre que 15% de commission sur la course, contre 25% pour Uber, un des motifs de mécontentement de chauffeurs vis-à-vis de la plate-forme californienne.
L'entreprise a reçu cet été un investissement du géant chinois du VTC et du taxi Didi Chuxing, à hauteur d'un peu moins de 20%. Cette entreprise a déjà racheté l'an dernier les opérations d'Uber en Chine, et affirme contrôler 90% du marché chinois des VTC avec 400 millions d'usagers. Elle est soutenue par les géants chinois d'Internet Alibaba et Tencent.
