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Séville, une belle rencontre avec la trépidante andalouse

Caroline Petit, vendeuse chez Trans Auto Voyages (Manor), est retournée à Séville, grâce à un voyage organisé par Air Europa et la chaîne hôtelière NH.

Confortablement installés dans les fauteuils en cuir du Boeing d’Air Europa, nous sommes arrivés à Séville sous un ciel tout bleu, pour cet éductour organisé en avril dernier. Nous logions au NH Convenciones, ouvert il y a un mois. Je ne connaissais pas la chaîne NH, pourtant très bien implantée en Espagne, et nous avons pu visiter plusieurs établissements. Le Convenciones est un 4b décoré avec beaucoup de goût, doté d’une piscine et d’un spa. Il est à conseiller à une clientèle individuelle. Situé à proximité, le NH Viapol me semble plus adapté aux groupes. Les chambres du NH Plaza de Armas ont été rénovées sur le modèle du Convenciones, ce qui est une bonne idée. Les trois hôtels sont équipés de salles de conférences, donc adaptés aussi à la clientèle d’affaires.

Le soir venu, nous sommes partis flâner sur les rives du Guadalquivir. Les maisons sont magnifiques, souvent occupées par des cafés typiques. Comme partout en Espagne, les Sévillans dînent tard, et profitent de la douceur du climat pour bavarder dans la rue, dans une ambiance animée. Il y avait foule, mais moins que d’habitude paraît-il, car les fêtards se réservaient pour la féria de la semaine suivante !

Le lendemain, après un rapide coup d’oeil sur les magnifiques pavillons de l’Exposition universelle ibéro-américaine de 1929, nous sommes arrivés au pied de la célèbre cathédrale gothique la Giralda, dont l’ancien minaret a été préservé par les chrétiens, tant il est harmonieux.

Patios, jasmin, flamenco… un vrai plaisir pour les sens

Juste en face, la visite des anciennes résidences royales de l’Alcazar permet d’apprécier toute la richesse du style arabo-andalou, avec ses murs d’azulejos, ses stucs ouvragés et ses plafonds en bois précieux. Les jardins, magnifiques, ont été dessinés avec tout autant de talent. Juste à côté débute le quartier de Santa Cruz, un labyrinthe de ruelles étroites. Derrière les façades blanches des maisonnettes, à travers les grilles de fer forgé, on découvre des patios richement décorés d’où se dégage un parfum de jasmin. Un pur délice !

Pour le déjeuner, cap sur l’hôtel Cortijo Torre de la Reina, à une quinzaine de kilomètres. Avec ses murs blanchis à la chaux relevés de jaune, l’hacienda offre un cadre absolument charmant. Les treize chambres sont idéales le temps d’un week-end de charme, à condition de disposer d’une voiture. Même si l’on peut passer la journée entière dans les jardins ou près de la piscine entourée de cyprès ! Je ne manquerai pas de la conseiller. Un peu de temps libre, dans l’après-midi, m’a permis un indispensable shopping ! La mode espagnole est originale et colorée, et les prix sont alléchants. Le coût de la vie m’a d’ailleurs semblé peu élevé.

Notre dernière soirée sévillane était haute en couleur, au cabaret El Arenal, qui propose l’un des plus fameux spectacles de flamenco. Claquements de mains, guitares et chants… la magie est totale. Nous sommes tous tombés sous le charme. Les danseuses dégagent quelque chose de très fort, et portent sur leurs visages toute l’intensité douloureuse du flamenco. Un moment fort de ce voyage…

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