Sabre : MisterFly, Austral et CDS témoignent
Pas de Google Glass à l’IFTM pour Sabre France qui préfère, cette année, laisser la parole à ses nouveaux clients.
Par tradition multi-GDS, Carlos Da Silva a signé, pour sa jeune entreprise MisterFly, avec Travelport et Sabre. Et s’il n’exclut pas un accord avec Amadeus, pour multiplier les combinaisons tarifaires, le vice-président de la start-up ne tarit pas d’éloges à l’égard de Sabre. Depuis trois ans, "Nous avons le sentiment que ce n’est plus du tout le même GDS, souligne Carlos Da Silva. Il y a quelques années, ne pas avoir Amadeus était un vrai handicap. Nous ne sommes plus du tout dans cette problématique".
Au-delà des questions technologiques, "Sabre a su nous écouter et nous aider, avant même l’issue de nos négociations commerciales".
Ecoute et solutions technologiques
Hélion de Villeneuve, directeur général de la holding Le Monde à la Carte/Austral Lagons, est du même avis. "Nous avons moins d’écoute chez Amadeus". Hélion de Villeneuve évoque aussi la souplesse du GDS américain, depuis leur début de contrat en décembre 2014. "L'API aérienne de Sabre est nettement plus souple, et adaptée à notre production à la carte", relève-t-il. Aujourd’hui, 90% du trafic aérien d'Austral, en pleine relance, a basculé sur Sabre. "Nous réalisons des gains de productivité, avec une profondeur d’offres", sauf sur certains allotements, qui sont uniquement présents dans Amadeus.
Ziad Minkara, directeur général de CDS, avait lui aussi besoin de réponses spécifiques par rapport à son métier de centrale hôtelière, orientée affaires. "L’intégration s’est déroulée en moins d’un an, pour l’ensemble de nos besoins", se réjouit Ziad Minkara. Des besoins qui consistaient à fournir aux agences des stocks hôteliers, notamment en dehors des grandes chaînes, et des solutions de paiement, grâce à la technologie.
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