Présidentielle : quelles sont les promesses des candidats dans le tourisme ?
Les Primaires du tourisme, pour faire le point sur les programmes de cinq candidats, viennent de prendre fin. Que retenir ? L’Echo touristique vous en fait la synthèse.

Françoise Dumont (représentant Valérie Pécresse)
Ministère ou secrétaire d’Etat ? Valérie Pécresse « veut moins d’administration », et pas de ministère au Tourisme, a souligné Françoise Dumont, sénatrice du Var, et ex-présidente de Var Tourisme. Sa préférence va à un secrétaire d’Etat rattaché à Bercy. Une proposition qui est loin de faire l’unanimité parmi les pros du tourisme. A commencer du côté de Didier Chenet, président du GNI.
Russie. La suspension de la Russie de l’OMT, pour ou contre ? « C’est juste et légitime », estime Françoise Dumont. S’agissant des voyages entre la France et la Russie, elle est contre leur limitation ou leur interdiction.
PGE. « Valérie Pécresse est favorable à une extension du remboursement des PGE sur dix ans, sans recours au médiateur départemental. »
Mobilité. La candidate LR veut aussi que soient « repensés » les équipements avec de meilleures connections ferroviaires et des mobilités électriques.
Emploi. S’agissant de l’emploi, elle propose l’exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires et la monétisation des RTT.
Eoliennes. A la question « Les éoliennes, sont-elles un handicap pour le tourisme ? Françoise Dumont répond par l’affirmative. Donc, pour elle, il ne faut « plus de nouveau projet d’éolienne sans consultation des territoires ».
France. Interrogée sur la destination France, la sénatrice a défendu l’écotourisme, l’agriculture raisonné et des mesures pour les entreprises, sans développer des mesures concrètes.
Aérien. « Je ne pense pas qu’il soit utile et opportun de taxer l’aérien », et de « scier la branche » sur laquelle est assis le secteur.
Un rapide tour d’horizon. Sans bilan récent. Je regrette qu’il ne soit pas fait allusion au potentiel de développement de l’emploi et de l’entreprenariat dans les industries touristiques des Outre-mer. Et que ne soit pas évoquée la simplification des gouvernances publiques locales des industries touristiques. Une mesure simple, rapide, sans coût, qui permettrait un développement raisonné des territoires, en mobilisant tout à la fois les énergies des acteurs professionnels et des acteurs publics.