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Fram : Michel Quenot dresse le bilan de 2017

Quel volume d’affaires le TO toulousain, repris par Karave/LBO France, a-t-il réalisé l’an passé ? L’équilibre financier pour fin 2018 est-il toujours envisageable ? Les réponses du DG Michel Quenot.

« 2017 aura été une belle année », sourit Michel Quenot, le directeur général de Fram, nommé au printemps dernier. « Nous allons enregistrer un chiffre d’affaires consolidé avoisinant les 200 millions d’euros », précise l’ancien de la maison Transat et Look Voyages. En 2015, avant la reprise par Karavel/LBO France, Voyages Fram totalisait environ 400 millions d’euros de volume d’affaires.

La croissance des ventes a atteint 40% en 2017, par rapport à 2016. « C’est légèrement supérieur à l’objectif qu’on s’est fixé, donc nous sommes satisfaits », explique Frédéric Granel, directeur général adjoint de Fram. « Nous avons aussi divisé notre perte par deux. Nous sommes donc là où nous voulions être. Fram est dans les clous. L’année 2017 a permis de rattraper le retard à l’allumage constaté en 2015« , se réjouit Michel Quenot.

Consolider les destinations les plus prisées

Le voyagiste fondé en 1949 a enregistré quelques belles réussites qui ont porté son activité en 2017. « Le Maroc est de retour et s’affirme comme une destination majeure pour nous, notamment lors du dernier trimestre. Nous sommes aussi très satisfaits de nos trois produits à Cuba, où nous avons passé un très bel hiver. L’Egypte a également été une bonne surprise. Ce n’est pas là qu’on a fait le plus de volume mais c’est notre meilleur taux de satisfaction clientèle. Enfin, nous nous sommes renforcés sur des destinations comme le Sénégal, Madère, Malte ou encore les Canaries », détaille Michel Quenot.

En Tunisie, où Fram a commercialisé 60 chambres au Vincci Hélios, à Djerba, l’hiver a également été satisfaisant. Le tour-opérateur ouvre même un second Framissima pour la saison estivale à Hammamet. « C’est la stratégie qu’on essaie d’appliquer sur les destinations les plus prisées : proposer deux clubs Framissima aux qualités complémentaires », explique Frédéric Granel. Ainsi, 7 nouveaux clubs siglés Fram ouvrent leurs portes cet été en Tunisie, en Grèce, à Majorque, en Andalousie, au Monténégro ou encore en Sardaigne. Avec la nouvelle croisière Framissima sur le Nil, le voyagiste propose au total 28 clubs dans sa brochure estivale.

Une vingtaine de ces hôtels devraient recevoir le label Club de vacances/Qualité garantie. Les circuits aussi ont été repensés, et une douzaine d’entre eux sont désormais privatisables (Chine, Vietnam, Thaïlande, Sénégal, Maroc, …). « Les circuits font partie de nos leviers de croissance. On essaie de diversifier notre production entre moyen et long-courrier, et on continuera dans cette voie », prévient Michel Quenot. Au total, Fram a mis en brochure 170 séjours et une cinquantaine de circuits différents. « Sans compter toute l’offre disponible sur FlexiFram », rappelle Frédéric Granel.

Maintenir le lien avec la distribution

Pour promouvoir cette nouvelle production, les commerciaux Fram, qui portent aussi les couleurs de Plein Vent depuis l’année dernière, vont retrouver les routes de France. « Le Proxi Tour, organisé à l’automne dernier, a très bien marché : 1300 agents de voyages ont été formés, dans 83 villes », chiffre France Line Michon, directrice des ventes pour Fram. « De façon plus générale, en 2017, nos 13 commerciaux ont effectué plus de 8300 visites en agences. C’est deux fois plus qu’en 2016 ». Pour continuer dans cette voie, une « tournée chocolat » récompensant les meilleurs partenaires aura lieu cet hiver.

L’arsenal traditionnel des TO sera déployé : dès la fin du mois de janvier, une soixantaine d’agents de voyages partiront en Egypte pour un éductour. Des voyages de formations seront organisés en Crète, en Grèce, au Monténégro, à Madère, au Vietnam, … « C’est important de maintenir le lien avec la distribution, qui nous réaffirme sa confiance : on leur doit bien ça », conclut Michel Quenot.

Pour la fin de l’année 2018, voire la fin 2019, l’équipe de Fram espère donc retrouver l’équilibre. Cela passera notamment par une croissance du chiffre d’affaires à hauteur de 20%.

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