Miami Beach, les palmiers, le soleil et la mer !

La plupart des TO spécialistes des Etats-Unis étaient conviés à cet éductour, organisé par Air France et le bureau de représentation de la ville de Miami. Pour ma part, c’était mon premier voyage dans la ville. Notre petit groupe s’est installé au Clinton, dont le propriétaire est un Français. L’hôtel est situé à deux rues de la superbe plage qui borde Ocean Drive. Il est discrètement design, agréable à vivre et les petits déjeuners y sont délicieux. Bref, un excellent rapport qualité-prix.

Le lendemain, c’est Michel, un autre Français installé à Miami, qui nous a embarqués dans son Van pour un tour de ville. Celle-ci connaît un boom immobilier et les grues dans Downtown sont presque aussi nombreuses que les buildings ! Plus loin, on aperçoit les yachts et les îles où sont nichées les villas de stars. Rien à voir avec le quartier de Little Havana, où de vieux Cubains se retrouvent dans le parc public pour jouer aux dominos, comme s’ils n’avaient jamais quitté leur île !

Plus globalement, Miami m’a semblé très résidentielle, comme les quartiers de Coral Gables ou Coconut Grove, le plus ancien de Miami, autrefois habité par les chasseurs d’épaves qui fondèrent la ville. A choisir, j’ai toutefois préféré le quartier Art déco de Miami Beach, très coloré avec ses immeubles aux tons pastel. Leur architecture, caractéristique des années 30, a superbement été mise en valeur.

Boules de papier dans les oreilles en guise de boules Quiès, le corps couvert de crème anti-moustique, nous sommes partis à la découverte des Everglades le lendemain, à une heure de voiture. A cause des herbes qui envahissent ces marais, les barques à fond plat qui y promènent les touristes n’ont pas d’hélice, mais un grand ventilateur bruyant, qui leur permettent de glisser sur l’eau et d’approcher les animaux. Ici des échassiers, là un alligator immobile… la faune est importante. J’ai appris que ces marécages étaient formés par l’eau douce d’un fleuve presque immobile. A peine 30 cm de profondeur et une bonne épaisseur de vase. Bref, un écosystème rare à protéger.

Les ombres de Tarzan et Al Capone

Notre déjeuner à l’hôtel Victor, situé sur Ocean Drive et équipé d’un Spa très agréable, nous a permis de découvrir la célèbre avenue qui borde la plage de Miami Beach. Depuis sa jolie terrasse, on peut voir les grosses voitures de luxe qui se succèdent. Lors de nos escapades, nous avons visité beaucoup d’hôtels, notamment des établissements de luxe, comme l’Acqualina, le Setai et le légendaire Biltmore, où Johnny Weissmuller (alias Tarzan) profitait de l’immense piscine, tandis qu’Al Capone signait des affaires louches dans la grande suite qui porte aujourd’hui son nom. C’est le Setai qui a ma préférence, pour son emplacement et sa décoration raffinée, d’inspiration asiatique.

J’ai visité des hôtels sur Collins Avenue. Le Marseille est vieillot, mais peut convenir aux petits budgets. Les célèbres établissements voisins, le National, le Sagamore ou le Delano, sont bien plus confortables (et plus chers !), souvent design. De quoi séduire les couples ou une clientèle urbaine. Surtout, ils proposent un accès direct à la plage. Bref, avec cette offre hôtelière pléthorique, Miami peut très bien se vendre en court séjour. Je pense qu’il est tout de même préférable de l’inclure dans un circuit complet de la Floride, car l’Etat propose bien d’autres choses à découvrir.

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