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Madagascar, un sixième continent

C’est l’île métisse par excellence, où les croyances et les cultures ancestrales venues d’Afrique et d’Asie s’entremêlent, où les paysages se superposent dans un kaléidoscope de couleurs. Madagascar est de retour cet hiver dans les brochures des TO.

Peu de destinations au monde fascinent autant que Madagascar. Il faut dire que, séparée du continent africain il y a 200 millions d’années, l’île continent (aussi grande que la France et la Belgique réunies), continue de cultiver sa différence, mêlant les couleurs de l’Afrique et les mystères de l’Asie, sans vraiment ressembler ni à l’une ni à l’autre. Métissage de croyances et de cultures ancestrales, kaléidoscope de paysages d’une incroyable diversité avec une faune et une flore uniques, Madagascar a l’aura de ces pays à peine effleurés par le tourisme. Conséquence d’un développement économique chaotique et d’une situation politique complexe, cet iso-lement, subi, a permis à la Grande Ile de conserver sa singularité et son authenticité. Au bord du gouffre en 2002, elle se remet aujourd’hui doucement de la crise politique qui a fracassé son économie, et veut plus que jamais s’ouvrir au tourisme. Elle en a le potentiel, sa plus belle richesse étant sans doute la gentillesse et la douceur de ses habitants, garants d’un accueil formidable de spontanéité.

A l’exception de quelques fidèles et/ou passionnés (Nouvelles Frontières qui reste leader grâce à la desserte de Corsair, Voyageurs Associés et les spécialistes dirigés par des Malgaches comme Comptoir de Madagascar ou Jacaranda), les TO classiques ont toujours programmé l’île avec pru-dence, la cherté de l’aérien et le manque d’infrastructures touristiques ne plaidant pas pour elle. Mais les réticences semblent s’estomper. Cet hiver, Tourinter et Austral Lagons l’ont inclus à leur programmation, mettant en avant l’aspect balnéaire, plus rassurant. De même, Donatello l’a remise au sommaire d’Equatoriales. Tout en sachant que la destination restera encore, pour quelques années du moins, un marché de niche, réservé aux plus curieux des voyageurs, et c’est tant mieux !

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