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Les low cost donnent des ailes aux aéroports régionaux (Publié le 22 février 2013)

En 2012, les grands aéroports régionaux ont connu une forte croissance, à plus de 10 % pour Marseille et Nantes. L'essentiel de la croissance, surtout sur les lignes européennes, est lié aux compagnies low cost.

En 2012, les aéroports français ont battu un nouveau record de trafic, accueillant 168 millions de passagers, en croissance de 2,7%. C'est "l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie nationale", se réjouit l'Union des aéroports français (UAF) qui regroupe 155 aéroports en France. Mais cette croissance n'a pas bénéficié à tout le monde. Les plateformes parisiennes n'ont progressé que de 0,8%, avec 88,8 millions de passagers. Quant aux aéroports secondaires (90% des plateformes pour 10% du trafic) beaucoup restent sous-utilisés et subventionnés par les collectivités.

Comme en 2011, les gagnants sont donc les grands aéroports régionaux : ceux qui accueillent plus de 3 millions de passagers par an. Le trafic à Nice a notamment progressé de +7,3%, à Marseille de +12,7%, à Toulouse de +8,2%, à Mulhouse et Bordeaux de +8,9% et à Nantes de +11,87%. Avec Beauvais et Lyon, le trafic total s'élève à 52,7 millions de passagers. Engagés dans une course aux investissements, notamment pour attirer les compagnies low cost, ils ont bénéficié l'an dernier de l'implantation des bases provinces d'Air France, ainsi que du développement d'EasyJet, de Ryanair, de Volotea et de Vueling. L'enquête complète "Les low cost donnent des ailes aux aéroports régionaux" est à lire, dans notre magazine 3056 qui est feuilletable.

Au sommaire de notre magazine du 22 février figurent également :

– L'événement "Fram passe à la méthode dure"

– La destination-reportage "Le retour en grâce du Mexique"

– Une enquête sur les nouveaux concepts hôteliers qui arrivent en brochures.

 

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