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Les e-touristes, séduisants mais infidèles

L’e-touriste est au coeur d’une foison d’études récentes. Signes particuliers : un client séduisant pour son fort budget vacances, mais infidèle aux sites de voyages.

Les cabinets d’études font d’Internet leurs choux gras. Chaque semaine, ou presque, une enquête déshabille par le menu le comportement des internautes. Raffour Interactif, grand spécialiste en la matière, vient ainsi de livrer des conclusions intéressantes pour les sites de voyage, expliquant que la comparaison reste un sport où les internautes excellent.

Lors de leur dernier séjour payant, les e-touristes ont fréquenté 4,9 sites en moyenne. Et seulement 16 % se déclarent fidèles à la même agence en ligne. L’attrait de la prestation de voyage repérée sur Internet prime dans leur choix – et pas seulement pour son prix – sur la confiance qu’ils accordent à une enseigne. La fidélisation des internautes est donc une gageure, mais le jeu en vaut la chandelle. Les e-touristes sont gourmands en voyages, puisqu’ils réalisent 4,6 séjours par an. Les titres de transport remportent la majorité relative des suffrages (69 % des réservations), devant l’hébergement (48 %) et les forfaits (24 %).

Les Français sont les moins frileux pour payer en ligne

Si les internautes sont volages, c’est aussi parce qu’ils sont multicanaux. Pour leurs voyages (et l’achat de livres), ils achètent sur Internet mais aussi par téléphone et en magasin. PhoCusWright le confirme dans sa dernière étude : 27 % des Français qui ont acheté des vacances sur Internet dans l’année écoulée ont aussi utilisé les services traditionnels d’une agence ou d’un TO. Les internautes anglais sont moins nombreux en proportion (9 %). Idem pour les Allemands (20 %).

Une dernière enquête – commandée par Opodo – s’est intéressée aux différences comportementales des internautes sur trois marchés. Résultat : nos compatriotes sont plus ouverts que leurs voisins aux paiements en ligne. 73 % des Français disent ne pas avoir de sueurs froides à l’idée de laisser leur numéro de carte bancaire sur un site. Un renversement de tendance. Leurs homologues anglais sont seulement 62 % à en dire autant, alors que les compagnies low cost, accessibles uniquement sur le Net, font partie de leur univers depuis des années.

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