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L’édito de Dominique Gobert : respect à une belle équipe

A l’approche du changement de gouvernance au sein du syndicat patronal, EdV, j’aimerai manifester une certaine admiration pour cette équipe, le Président Mas et sa « maitre d’œuvre », Valérie Boned…

 

 

 

Il fut un temps, ancien, où le syndicat patronal fonctionnait… tranquillement. Où l’on passait plus de temps à déjeuner entre copains (pas trop de copines) et où les choses allaient, au fil du temps. Le poste de secrétaire général, sans vouloir jeter l’opprobre, consistait à « observer » – comme la nouvelle stratégie d’Atout France -… Le tout, avec une certaine nonchalance bon enfant.

J’avoue m’être trompé lors de l’arrivée de Jean-Pierre Mas à la tête du syndicat. Son départ, je n’ai pas honte de le dire, laissera un certain vide que son ou sa successeur(e) aura du mal à combler. Heureusement, il y aura celle que Mas, futé comme trois singes, aura eu l’intelligence de placer au poste de Secrétaire Générale du syndicat.

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerq)

Cette petite bonne femme (sans aucune connotation sexiste ou discriminatoire ou injurieuse) est une force de la nature.

A preuve, sa brillante intervention durant ce congrès des EdV Grand Est à Chypre.

Car, bien que le secteur du tourisme commence à trouver ses lettres de noblesse dans l’esprit des autorités, rien n’est simple.

Par exemple, cette nouvelle « lubie » venue de la joyeuse Bruxelles, au sujet des acomptes clients. Après avoir tenté de supprimer purement et simplement l’obligation de verser par le client un acompte aux prestataires de voyages, la Commission envisage maintenant de les limiter à 20%. Et ta sœur, répond Valérie ! Il est vrai que, tant les grosses têtes de Bruxelles que nos instances gouvernementales, on ne sait pas trop que voyagistes et distributeurs doivent, en quelque sorte, « avancer » l’argent nécessaire à la réservation. Que les billets d’avion doivent être réglés quasi « au cul du camion ». Et que pour ça, il faut disposer d’une trésorerie que tous n’ont pas dans sa totalité !

Elle se bat, Valérie, pour non seulement ses propres adhérents, mais surtout pour l’ensemble du secteur. En revanche, qui devrait disposer de l’acompte ? Fabricant du voyage ou distributeur ?

Là, reste un point d’achoppement qui ne sera pas facile à régler… à moins que le ministère, qui réside à Bercy, ne tranche ?

Autre point pour lequel Dame Boned se débat avec vigueur, soutenue depuis toujours par président Mas, la dictature éhontée de Iata et ses compagnies aériennes, toujours promptes à retarder le moindre remboursement dès qu’elles sont en faute et qui vont exiger dorénavant le règlement du BSP toutes les semaines.

Cette même association dont les membres se cassent la figure très régulièrement – laissant des milliers de passagers au sol – et qui refuse encore et toujours de mettre en place une caisse de garantie.

On entend toujours le silence assourdissant de Bruxelles, de même que celui, encore plus strident, du ministère des transports.

Bien évidemment, il reste encore de nombreux sujets dont le syndicat se préoccupe, souvent seul et qui méritent également un grand coup de chapeau.

Moi, ce qui me navre, c’est cette apathie montrée par certains professionnels qui ne veulent pas adhérer au syndicat, mais qui profitent allègrement du combat mené par Mas et Boned.

Et qui sont les premiers à hurler quand une crise arrive…

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