L’édito de Dominique Gobert : qui aura le fauteuil ministériel ? Suspense et supputations !
Que de supputations sur la formation du prochain gouvernement. Puisque nous sommes dans le tourisme, qui aura-t-on (ou pas) dans quelques jours pour nous protéger… intelligemment ?
Dans le secteur, faut bien le reconnaître, un certain nombre de « spécialités » se retrouvent. Culture, transport, voyagistes, PME, digital et j’en oublie sûrement. Si d’ailleurs je pouvais me permettre une suggestion envers Président, lui qui désire un gouvernement « restreint », pourquoi ne pas associer transport et voyages et pourquoi pas les PME ? Frère Lemoyne a bien fait l’expérience des PME et du Tourisme, il s’en est plutôt bien sorti, n’est-il pas ?
D’ailleurs, restera-t-il ? Nombre de professionnels le souhaitent. D’autant que, pour une fois qu’on a à nous un ministre qui connaît ses dossiers et le secteur, qui en plus ne vise pas un ministère régalien, ce ne serait pas une mauvaise idée… Bien sûr, depuis que Valérie Boned, secrétaire générale des Entreprises du Voyage, s’est investie dans la campagne de Président, on y songe aussi. Pour la profession, ce serait sûrement une autre bonne idée. Mais d’une part, au syndicat, nous perdrions un pilier, que dis-je un pylône… Et d’autre part, chère Valérie, même si vous parlez le langage, c’est quand même pas une vie ! C’est vrai que travailler avec Président Mas, c’est pas non plus une sinécure. Pardon, mais c’est mon côté taquin…
Dans les coulisses, on murmure encore. Il y a, bien sûr la dame Personne, laquelle avait fait des mains et des pieds pour piquer la place de Lemoyne lors du dernier remaniement. Cent fois sur le métier, faut remettre l’ouvrage. Sans vouloir être à nouveau taquin, franchement, ce ne serait pas la décision du siècle.
Coté transport, Jean-Baptiste (c’était tendance ce prénom dans l’ancien gouvernement), Jean-Baptiste Djebbari est donné partant. J’aime assez le petit tacle que lui délivre au passage ma chef ’rédac, qui rappelle le propos de celui-ci et je cite : « il (JBD, ndDG)avait déclaré en début d’année ne pas être sûr de continuer en politique ».
Sans être taquin du tout, je crois que c’est une bonne chose, une sage décision. Cet homme de bien n’aura réussi qu’à semer la confusion dans le transport aérien français. Mais il est vrai qu’il a toujours montré un intérêt qui relève de la passion pour le train !
Chacun ses priorités.
Et puis voilà que se profile, parmi les potentiels ministrables, un type que j’aime bien (oui un éditorialiste peut être subjectif et c’est mon droit). De surcroît, l’homme est brillant et il n’a rien à prouver à personne.
Frédéric Mazzella (Blablacar) pourrait, selon notre confrère des Echos, être chargé de la Transitions numérique.
C’est une bonne idée ! Pour avoir longuement écouté Mazzella pour la rubrique « Les Yeux dans les yeux » (que je vous conseille, c’est super), cet homme qui entreprend comme personne, qui en plus n’a pas la grosse tête – si ce n’est qu’elle est bourrée d’idées – qui connaît également le tourisme… Et qui aime la musique.
Qui de mieux ?
