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L’édito de Dominique Gobert : pas de colère, restons calmes

Colère ! Très colère il est Dominique Hummel, président du Conseil d’orientation stratégique d’Excelia Tourism School. Lui, d’habitude plutôt réservé, lâche un missile envers nos confrères de France Info, les accusant de faire appel à la dénonciation publique…

Damned et caramba, comme on dit puis dans les bonnes BD. « Ça, c’est le pompon » lance cet homme de bien, parce que France Info, je cite, fait appel aux habitants des communes qui « subissent les conséquences du tourisme de masse ». Et d’argumenter (…) le surtourisme peut poser de nombreux problèmes aux locaux lors de la période estivale. De quoi écorner certaines images de carte postale ».

Bon, restons calmes.

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerq)

C’est vrai, c’est actuellement très « tendance » ce que certains nomment les « surtourisme ». Un terme absolument nul, je rejoins allègrement Olivia Grégoire, ministre délégué chargée du Tourisme… Que France Info cherche à combler un sujet « marronnier », pourquoi pas. Mais, cher Hummel, faut pas non plus exagérer. Bien sûr, lorsque l’on est un « local », l’arrivée plus importante de visiteurs en mal de découvertes, de repos, de changement de vie durant quelques jours, ça peut perturber.

Il est vrai que certaines destinations « touristiques » voient leurs habitants parfois excédés, mais comme le dit aussi Dominique Hummel, économiquement, le touriste est souvent une belle solution économique.

C’est un fait et il ne s’agit pas de touristes ou de quoi que ce soit d’autre : la découverte de nouvelles régions, de nouveaux espaces, fait aussi partie des envies de beaucoup. Sans vouloir être cynique, je connais peu de « locaux », pour ne pas dire aucun, qui se plaignent d’un tourisme « de masse » du côté de quelque banlieue urbaine.

En revanche, n’est-il pas normal que la montagne, les côtes maritimes de notre pays, la campagne soient davantage « visitées » par des vacanciers en recherche d’un peu de détente ?

A quoi servent les campagnes de promotion de la France, si ce n’est pour séduire les visiteurs, quitte à parfois à se laisser déborder par l’affluence ?

N’oublions pas, en plus, que comme le souligne Hummel, ces « arrivées parfois massives » nourrissent une région pour très longtemps.

Madame Grégoire a proposé un plan de régulation des arrivées sur les grands sites touristiques. Encore faut-il que tout le monde soit d’accord et que l’on sache exactement les possibilités. Que je sache, réguler les arrivées sur l’Île de Bréhat est une superbe initiative…

Une chose est claire ! il y aura toujours des râleurs, des empêcheurs de tourner en rond. Bref, c’est la vie.

Car, au-delà de considérations très personnelles, on ne peut quand même pas empêcher chaque être humain de chercher à apprécier les merveilles de la planète.

Quitte, parfois, à perturber la quiétude de certains « locaux ».

En même temps, il suffit aussi de montrer, de la part des visiteurs, une certaine envie de découvrir « les autres ». Ça marche à tous les coups !

2 commentaires
  1. François Filloux dit

    Il faut bien admettre que lorsqu’il y en a trop , y en a trop et que le mainstream n’était pas aussi important avant . Barcelone Dubrovnik Prague Montmartre 😂 Nice que j’ai vu hier etc etc et bien malin celui où celle qui trouvera la solution pour résorber l’affluence.

  2. Lanier dit

    Ceux qui se plaignent des touristes qui les envahissent n’ont-ils pas été eux-meme des touristes. Et ils le sont peut-etre encore. Ne peuvent-ils pas être accueillants ? Et de leurs côtés, ces touristes envahisseurs doivent se conduire avec le plus grand respect des habitants et des lieux.

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