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L’édito de Dominique Gobert : comme il est bon d’être pris pour une quiche

Il y avait le dîner de cons. Maintenant, c’est aussi la journée de dupes, avec quand même une sacrée addition. Néanmoins, si les sous-marins restent en stock, le tourisme européen va profiter d’une certaine compensation. Joie !

Rien à voir avec la politique et la rupture de contrat entre l’Australie, téléguidée par l’Amérique de Sleepy Joe au sujet de sous-marins (étonnant, mon doigt avait fourché et j’avais écrit « sous-matins) … Comme quoi, personne n’est parfait.

Or donc, après cette annonce brutale, on apprenait vendredi que l’Albion voisine, mais toujours aussi perfide, assouplissait ses conditions d’entrée : les voyageurs français, dûment vaccinés, pouvaient entrer. Et, lundi c’est l’Amérique des Etats-Unis qui décide d’ouvrir, enfin entrouvrir ses frontières aux voyageurs en provenance de France. Allégresse générale !

Que les mauvaises langues et les suspicieux se rassurent. Ce n’est pas une décision de « compensation », mais simplement une opération « dictée par la science » ! Caramba, c’est même Jeff Zients, le coordinateur de la lutte contre la pandémie à la White House qui l’affirme, tranquille comme Baptiste.

Dominique Gobert, éditorialiste

Ça fait plaisir d’être pris pour des quiches Mais en même temps, comme dit Président Macron, ce qui fait du bien ne fait pas de mal. Et nos professionnels, dont mon bon camarade Bitbol, vont pouvoir souffler et préparer un peu leur saison d’hiver.

En tout cas, à partir du 1er novembre prochain, les voyageurs en provenance de l’Union européenne, du Royaume Uni et de Chine, dûment vaccinés, testés quand même 72h avant leur départ pourront entrer aux Etats-Unis. A condition d’avoir été piqués avec les vaccins autorisés et reconnus par l’agence de santé américaine. Je me demande quand même si certains Chinoas, majoritairement vaccinés avec leurs mixture à eux, auront le droit de rentrer. Pour l’instant, personne ne le dit, mais finalement quelle importance.

C’est, incontestablement, une bonne nouvelle pour nos voyagistes et Air France, laquelle, dans un communiqué se félicite de cette opportunité, une « nouvelle formidable ».

Oui, mais faut quand même pas exagérer. Comme d’habitude, cette décision n’est pas dictée par la bonne harmonie qui devrait régner entre « amis » mais uniquement par intérêt économique. Il est vrai qu’en Europe, particulièrement en France, nous qui avions ouvert nos frontières aux Américains vaccinés, pensions en toute naïveté que la réciproque allait s’appliquer.

Que dalle.

Sauf que, malgré le peu d’intérêt que porte l’administration américaine au tourisme, les conséquences économiques de ces restrictions » coûtent très cher à l’économie du pays. Si j’en crois Alexandre Vercoutre, patron de Marco Vasco, interrogé par notre confrère du Figaro « avant la pandémie, le secteur du tourisme international faisait travailler à peu près 1,2 million de personnes aux États-Unis. Deux tiers des emplois soit environ 800.000 postes ont été détruits durant la crise sanitaire ».

Evidemment.

Pour les voyages en Australie, même si le pays se montre « particulièrement amical » avec la France, pas de soucis et pas de billevesées diplomatiques : les frontières sont fermées jusqu’en 2022… au moins.

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