Le SNAV Méditerranée like Israël

C’était la convention des premières. Première convention du SNAV Méditerranée (Languedoc Roussillon, Provence et Corse – 432 adhérents). Premier vol Marseille – Tel Aviv d’Air France. Premier voyage en Israël pour la grande majorité des adhérents qui ont pu visiter Jérusalem (vieille ville et découverte des manuscrits de la Mer morte), Haifa (jardins des Baha’i) et la citadelle de Saint-Jean d’Acre. Israël a accueilli 300 000 visiteurs français (3,5 millions au total) en 2011. Et pour Dorit Livshin, directrice de l’office de tourisme d’Israël à Paris, « la signature du ciel ouvert avec l’UE avant la fin 2012 devrait doper les visites. »

RÉSEAUX SOCIAUX, UNE RÉVOLUTION DIGITALE

Une convention placée sous le signe des réseaux sociaux avec une matinée de brainstorming. Si tous n’ont pas été convaincus sur les réponses apportées au « comment générer du business additionnel en agences avec les réseaux sociaux ?», suscitant même une question ironique boomerang « quel intérêt d’avoir une agence physique ? », la conversation a permis de toucher du doigt l’importance notamment de Facebook et de ses 25 millions d’inscrits. « Les patrons du tourisme doivent aussi faire leur révolution digitale en investissant, formant et recrutant pour conquérir de nouveaux clients sur Internet, les capter en ligne et réassurer en agence ! L’agence de voyage généraliste ne va pas disparaître mais le poids du digital va encore progresser » prévient Jean-Pascal Thys, directeur du pôle formation et innovation de Synodiance. « Plus qu’un phénomène de mode, les réseaux sociaux sont un phénomène de société et les agents de voyage ne peuvent pas passer à côté » insiste Lucien Salemi, président du SNAV Méditerranée. Créée en février 2010 sans portefeuille clients, l’agence de Cathy et Carole Boyer, B2C Travel Events (Gardanne près de Marseille) dispose de 5 000 amis sur sa page Facebook. « Les réseaux sociaux génèrent 20 % de nos ventes individuelles. »

Lors de cette convention, Raoul Nabet, président de l’APST, a créé la surprise en annonçant « une nouvelle répartition entre les distributeurs, les TO et les producteurs pour que chaque famille se finance. » Et de préciser qu’en 2010 « sur les 4,5 ME, les producteurs et les TO nous ont coûté 4 ME. En 2011 sur les 5 ME, 4,5ME. Il n’est pas convenable que le fond des distributeurs finance le fond des producteurs et des TO ! » Invité également, le président Georges Colson s’est félicité, comme voici un an en Corse lors de sa création, de « l’existence du SNAV Méditerranée, un exemple à copier et à recopier à travers toute la France. »