Le Snav et la SNCM ont signé une nouvelle convention
La compagnie veut consolider ses relations avec les agences qui représentent 53% de ses ventes.
César Baldéracchi, président du Snav, et Pierre Vieu, président de la SNCM, ont signé le 21 février une nouvelle convention de partenariat, la précédente datant de 1997. Celle-ci prévoit un développement des canaux de distribution avec la mise en place, mi-mars, du site Internet spécial agences de voyages, le www.sncm.biz. Il permettra aux distributeurs de réserver en ligne les billets à destination de la Corse et de la Sardaigne. « Ce site va faire disparaître la notion d’agrément car il sera facile d’utilisation pour les agences qui ne vendent que quelques billets par an », précise Pierre Vieu. Dans 18 mois, l’extension du site sur les lignes sur le Maghreb est programmée. Un autre site professionnel devrait voir le jour en 2003 permettant de commercialiser les forfaits touristiques, comme les mini-croisières, qui sont distribués à 98% par les agences de voyages, annonce Pierre Marcy, directeur de la clientèle à la SNCM.
En parallèle, la SNCM qui est déjà distribuée via les GDS Amadeus et Sabre, sera saccessible ur Galileo à compter de mars. La compagnie va également créer un centre d’appels réservé aux professionnels pour la vente de billets à distance, accessible par un numéro azur. La formation n’est pas oubliée puisque la SNCM s’engage à multiplier les stages d’information et de formation à ses produits.
Un autre volet du partenariat concerne les rémunérations, qui sont maintenues à 8% HT par passager et véhicule pour le réseau Corse, et 8% HT par passager et 6% par véhicule pour la Tunisie, la Sardaigne et l’Algérie. Après quelques négociations, la SNCM souhaitant à l’origine appliquer un taux inférieur pour internet, les ventes réalisées via la futur site seront elles aussi commissionnées à 8%. La SNCM annonce enfin qu’elle participera à hauteur de 50 000 euros à la prochaine campagne de publicité du Snav, dont le montant total sera de plus de 530 000 euros (cofinancée également par Air France, la SNCF et le ministère des Transports et du Tourisme).
