Le Monténégro, de l’iode, des cimes et… la dolce vita
Brigitte Orsoni s’occupe des groupes chez Voyages Pascal (Ambassade Fram), à Bordeaux. Elle est allée au Monténégro lors d’un voyage d’études organisé par Saveurs du Monde.
L’un de mes fournisseurs, Saveurs du Monde, a lancé début mai une production Monténégro. Il ne connaissait pas la destination, et Alain, le gérant, m’en avait fait une description idyllique ! Lorsqu’il m’a invité à un voyage d’études avant l’été, j’ai constaté qu’il n’avait pas exagéré : c’est un petit pays magnifique, avec une nature somptueuse, où la mer et la montagne sont omniprésentes.
Corse d’origine, j’ai trouvé qu’il y avait une ressemblance indéniable entre l’île de Beauté et le Monténégro, avec ces villages aux toits de tuiles rouges à flanc de montagne et cernés d’épineux, ces criques sauvages qui s’égrènent le long de la côte… Mais le côté bluffant de la destination, c’est la chaîne montagneuse karstique qui domine le littoral. Se baigner dans les eaux bleu émeraude de l’Adriatique avec, face à soi, une mer d’huile parsemée d’îlots verdoyants et la montagne en toile de fond, c’est magique !
Passée la surprise de ce décor de rêve, le Monténégro recèle des villes de toute beauté, riches en histoire. Budva a donné le ton d’emblée : la cité est un petit bijou, enfermé dans un écrin fortifié. On flâne dans ses ruelles piétonnières où se succèdent bars, magasins branchés, restaurants et placettes ombragées. J’ai retrouvé cette ambiance dolce vita à Kotor, avec ses façades vénitiennes, le linge qui sèche aux fenêtres… Quant aux fameuses bouches de Kotor, elles sont tout simplement à couper le souffle. Cetinje, l’ancienne capitale située dans l’arrière-pays, est différente, plus montagnarde. Mais là aussi, les voitures n’ont pas accès au centre et la ville est paisible. La visite du palais du roi Nicolas vaut le détour et celle du monastère orthodoxe, paré d’icônes colorées, a été un moment chargé d’émotions.
Une hôtellerie récente et de bon niveau
Concernant l’hôtellerie, je ne m’attendais pas à des établissements aussi récents. Les 4b sont très corrects et le service est d’un bon niveau. Sur les six hôtels balnéaires visités, je retiendrai l’Aleksandar 3b en tout inclus pour son rapport qualité-prix et sa situation, à 8 minutes à pied de Budva ; à Becici, le design Montenegro 4b est parfait pour les couples et non loin de là, le Mediteran 4b est doté d’un Spa flambant neuf. Pour sa part, le Maestral 4b à Przno dispose sans doute de l’une des plus belles plages. Sur ce sujet, je préviendrai mes clients, habitués au top : le sable est assez grossier mais les plages sont longues et l’environnement montagneux fait la différence.
Le Monténégro a d’autres atouts, notamment pratiques : sa monnaie est l’euro, la carte d’identité suffit, il n’y a que 2 h 30 de vol, et comme le pays est petit, les transferts sont rapides ! Et surtout, restaurants, alcools et sodas sont quasiment moitié moins chers qu’en France. Ainsi à Budva, nous sommes allés au Trocadéro, une discothèque ultramoderne : l’entrée est à 2,50 E, et les consommations à 3 E !
En résumé, c’est un pays magnifique et d’un excellent rapport qualité-prix. Deux bémols toutefois : personne n’y parle français et les transports sont insuffisants, puisque Montenegro Airlines vole principalement de Paris. Mais j’ai bon espoir : la compagnie souhaite développer les départs de province en 2007. Et là, le Monténégro va cartonner !
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