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La Turquie à la mode Riviera (Publié le 04 mai 2012)

Adopté de longue date par la clientèle allemande, le littoral méditerranéen turc se repositionne sur le marché touristique international. L'offre monte en gamme et les TO français y croient.

Avec 31,4 millions de touristes en 2011 (+10 %), la Turquie confirme l'ascension amorcée depuis 10 ans. Les réceptifs se sentent pousser des ailes : leur potentiel reste important. En France, la destination a suscité l'appétit de nouveaux intervenants comme STI, Autrement et cet été Vacances Transat et Kuoni. Le jeune spécialiste Mavie, filiale du réceptif turc IQ Travel, a démarré ses activités au printemps 2011 et se hisse dès la première saison (32 000 clients) en seconde position, avec le renfort de ses partenaires de la grande distribution, derrière le leader historique Marmara.

 

« LA SAISON 2012 DÉMARRE LENTEMENT »

 

Sur la « Riviera » turque, best-seller estival en périphérie d'Antalya, et son extension vers Bodrum, le parc hôtelier construit dans les années 90 a été rénové. Les promoteurs succombent aux charmes du design contemporain et à son corollaire, le classement 5*. Résultat : ils sont peu enclins à serrer les prix. Pas question, dès lors, d'afficher des tarifs promotionnels au même niveau que ceux de la Tunisie, concurrente sur le bassin méditerranéen : à Antalya, le forfait pour une semaine en club se négocie rarement en-dessous de 450E. « La Turquie a gagné des parts de marché dans le bassin méditerranéen », confirme néanmoins Didier Huet, directeur commercial de Pacha Tours. « La saison 2012 démarre lentement, à 80 % d'occupation en mai. Nous attendons des réservations de dernière minute, pour juillet et août », observe Savas Ulu, président de Mavie. À l'écart des mouvements populaires, qui ont entraîné la chute de la fréquentation dans les pays du« Printemps arabe », la Turquie joue la carte de la modération politique. Pragmatiques, les entreprises locales n'ont pas tenu rigueur aux Français de la polémique soulevée par la question de la reconnaissance du génocide arménien. Les Français, sur place, ont la cote.

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