La SNCF se remet sur les rails en agences
La ligne britannique à grande vitesse d’Eurostar et un retour de la clientèle affaires ont poussé les ventes.
Alors que les ventes de la SNCF étaient en baisse de 4,4 %, de janvier à août, notamment à cause des difficultés d’Eurostar (qui représente 10 % du chiffre d’af- faires SNCF des agences) et des autres dessertes internationales, la situation semble s’améliorer depuis la rentrée.
Les ventes agences ont progressé de 3 % en septembre par rapport à septembre 2002. Un bref sursaut puisqu’en octobre, elles affichaient un nouveau recul, limité à 1 %. Ce retrait s’explique par la suppression du Business Pass. Beaucoup de ventes sur ce produit ont été faites par anticipation, ce qui avait fait gonfler le chiffre d’affaires d’octobre 2002, explique Mireille Faugère, directrice de voyage France-Europe à la SNCF.
Retour à l’équilibre en 2005
Du côté des lignes intérieures, les ventes en agences progressent de 2,2 % de janvier à septembre. Le TGV Méditerranée affiche en particulier une envolée de 9,4 %. Côté international, la SNCF compte sur la nouvelle ligne à grande vitesse d’Eurostar. Les ventes globales d’Eurostar ont augmenté de 2 % en octobre, alors que la tendance était jusqu’à l’été à une baisse de 15 %, se félicite Mireille Faugère. Ce retournement est deux fois plus marqué pour les ventes affaires.
Au-delà d’Eurostar, la SNCF a mis en place un vaste plan de relance commerciale qui devrait lui permettre de regagner 20 ME cette année et d’accroître de 15 % son chiffre d’affaires en agences. Cette offensive n’évitera pas à la société de perdre 300 ME cette année, et de repousser à 2005 son objectif de retour à l’équilibre.
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