La Sardaigne, l’autre île de beauté

En Méditerranée, c’est l’autre île de beauté, moins connue des Français que la Corse et restée longtemps à l’ombre de la Sicile, mais très bien marquetée avec sa Costa Smeralda, paradis bling-bling de la jet-set, à laquelle elle est souvent réduite. Depuis l’an dernier, la Sardaigne a une cote qui monte parmi les destinations balnéaires de proximité. Marmara a saisi l’opportunité de la programmer, sortant des tarifs jamais vus pour des séjours clubs tout inclus.

Simultanément, Look a signé un partenariat avec Aeroviaggi, l’omniprésent opérateur de référence sur place, qui lui a cédé en exclusivité un hôtel, commercialisé en Lookéa. De quoi aligner, dans le nord de l’île, avec Fram qui y a son propre Framissima depuis 2002 et Donatello qui y possède le Matta Village, une offre balnéaire bien structurée et abordable.

« Nous nous sommes alignés sur nos concurrents européens », note Antonio Mangia, PDG d’Aeroviaggi, « et si nous restons encore moins attractifs que le Maghreb, la proximité de la France rassure les clients ». À fortiori cette année, perturbée par le printemps arabe. La Sardaigne bénéficie de reports et tous les TO enregistrent une avance des réservations d’environ 20 % par rapport à l’an dernier. « Les ventes ont commencé plus tôt et l’on sent un vrai intérêt », remarque Michel Ollandini, directeur développement du TO. Quand la Sardaigne attirait au maximum 10 000 Français par an Marmara à lui tout seul en vise 30 000 en 2011. Et le TO, comme ses concurrents, a des projets.

Look ne cache pas vouloir s’agrandir en 2012 et d’ici à ce que Thomas Cook et Nouvelles Frontières cherchent à s’implanter eux aussi, on n’a pas fini d’entendre parler de l’île. Ce qu’elle mérite amplement.