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L’Apple Watch : la taille de l’écran limite ses fonctionnalités

S’agit-il d’un nouveau gadget ? Après le flop des Google Glass, la question se pose, même si nombre d’acteurs du voyage entament des galops d'essai.

 

La montre connectée possède au moins deux désavantages : son prix et la taille de son écran, limitant ainsi le champ des possibles.

Contrairement à l’iPhone – qui du coup garde une avance fonctionnelle -, les applications dédiées à l'Apple Watch permettent rarement la réservation, et restent tournées vers l'information.

Payer un hôtel, à la réception

En témoigne l’appli de traduction instantanée que vient de dévoiler InterContinental Hotels Group. Ce service proposera des traductions écrites phonétiques de l’anglais vers 13 langues différentes, et vice versa.

Toujours cette semaine, Accor a dévoilé son application pour poignets connectés à Apple. Le groupe hôtelier français a précisé qu’il s’agissait d’un service d’information, et non de réservation, compte tenu de la taille réduite de l’écran. Mais sa direction n’exclut pas complètement de tester une fonction marchande, eu égard aux besoins identifiés sur le marché.

Marriott va plus loin : via Apple Pay, les clients pourront bientôt payer avec leur montre Apple, en s’approchant d’un lecteur sans contact, dans certains établissements.

Carte d'embarquement au poignet

La compagnie aérienne low cost easyJet vient elle aussi de créer le buzz avec son application dédiée à l’Apple Watch, disponible comme elle le 24 avril 2015. Le voyageur pourra consulter des informations personnalisées sur ses vols, et retrouver ses cartes d’embarquement Passbook. Autant de services déjà disponibles à travers un simple iPhone…

L’Apple Watch, présentée par le patron d’Apple Tim Cook lundi 9 mars, a toutefois l’avantage clé de pouvoir être consultée sans difficulté : le consommateur garde les mains libres, comme avec les Google Glass, et bien sûr les montres sous Android qui ont déjà leurs applications de voyage (KLM, Hotels.com, Voyages-sncf, Capitaine Train…). Reste à savoir si le succès commercial sera au rendez-vous. Selon une étude Toluna pour LSA, seuls 14% des Français se déclarent prêts à acheter la montre de la marque à la pomme.

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