IATA peut-elle révolutionner la distribution ?
IATA compte mettre en place une alternative aux systèmes des GDS, avec la nouvelle norme NDC. Mais certains acteurs s’inquiètent de ce projet. L'Echo touristique décrit les enjeux de la distribution automatisée des compagnies aériennes, dans le magazine 3042/43 daté d'aujourd’hui.
La semaine dernière, l’Association Internationale du transport aérien (IATA) votait la mise en place d'une alternative au système des GDS, New Distribution Capability (NDC), les premiers pilotes devant être testés courant 2013.
"La nouvelle norme de distribution permettra de révolutionner la distribution comme Apple", espère le patron d’IATA, Tony Tyler. Objectif affiché : permettre aux compagnies aériennes de proposer des offres personnalisées en fonction du profil de chaque client, et de distribuer l'ensemble de leurs services additionnels. Cette révolution de la distribution de l'aérien n'est pourtant pas acquise. Pour les GDS, comme pour de nombreuses agences de voyages et certaines compagnies aériennes, IATA fait cavalier seul.
Parmi les différentes questions évoquées, figurent la compatibilité techniques du système ouvert NDC, son coût et les conséquences juridiques du projet.
"Pour appliquer le modèle NDC, les compagnies devront développer des moteurs de tarification et de disponibilités. Beaucoup de compagnies n'auront probablement pas les moyens de faire de tels investissements et pourraient être exclues", explique par exemple l’Ectaa, équivalent du Snav au niveau européen.
A lire, l'événement publié cette semaine, dans L'Echo touristique 3042/43, directement disponible dans l'espace Mon Echo.
