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Huwans-Clubaventure claque la porte d’ATT/ATR

Le tour opérateur dénonce la "position de monopole", au sein de l’association qui fédère les principaux acteurs du voyage d’aventure, dont profiteraient Allibert, Terres d’Aventure et Nomade Aventure, qui se sont regroupés cet été au sein d’une même entité.

Huwans-Clubaventure, membre fondateur de l’Association des tour-opérateurs thématiques (ATT), a annoncé ce mardi 30 octobre son retrait de l'association, qui regroupe les principaux producteurs de voyages d’aventure.

Le TO explique sa décision par la "position de monopole" dans laquelle se retrouveraient aujourd’hui, au sein de l’association, trois de ses principaux membres (Terres d’aventure, Nomade aventure et Allibert), qui ont fait alliance cet été. En juillet dernier, les groupes Allibert et Voyageurs du Monde en effet décidé de réunir leurs activités de tourisme de nature et d’aventure au sein d’une même entité, baptisée Erta Alé Développement (EAD).

"Ils contrôlent l’application des règles"

"Ils forment un seul et unique groupe industriel et financier", explique un communiqué de Huwans-Clubaventure, et "pèsent, à eux seuls, 70% du marché français". Dans ces conditions, poursuit le TO, "ils contrôlent l’application des règles de notre métier qu’ils ont eux-mêmes définies ! Cette situation n’est pas acceptable, ni saine, ni pour nos clients, ni pour nos partenaires, ni pour nous-mêmes. Cette situation de monopole compromet gravement les fondements et la philosophie du voyage d’aventure. Elle fait perdre à ATT son indépendance et à la certification ATR toute crédibilité." De fait, le voyagiste n'affichera plus cette certification, qui garantit des engagements en matière de résponsabilité sociale et environnementale.

"Huwans-Clubaventure estime qu’on ne peut prétendre à un tourisme de qualité, porteur de valeurs humaines fortes, qui agit en faveur du progrès social et de la préservation des patrimoines culturels et naturels, et représenter des intérêts industriels et financiers", poursuit le communiqué.

Le TO dit vouloir "continuer d’exercer son métier en toute transparence, en conservant toutes les exigences de respect, de solidarité et de qualité qu’elle partage avec ses clients depuis sa création".

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