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Emilie Dumont devient directrice générale de MisterFly

Emilie Dumont prend la direction générale de MisterFly après avoir roulé 7 années pour Renault, puis 4 autres pour les taxis G7. Cette experte en finance forme désormais un trinôme avec les fondateurs.

Nicolas Brumelot et Carlos Da Silva, c’est un binôme légendaire dans l’industrie du voyage. Après avoir développé avec brio Go Voyages, le tandem a fondé en 2015 MisterFly, une pépite de la FrenchTech.

C’est en 2019 qu’Emilie Dumont les rejoint, en tant que directrice administrative et financière. Un poste stratégique, surtout sur fond d’une pandémie qui oblige les entreprises du secteur à se restructurer.

Du binôme au trinôme

Depuis le début de la crise du Covid-19, Emilie Dumont a hérité des fonctions de directrice générale adjointe. C’est depuis le 1er octobre 2021 qu’elle occupe les fonctions de directrice générale.

Ainsi, un trinôme pilote désormais le spécialiste de la distribution de billets d’avion et de voyages, avec toujours Nicolas Brumelot président, et Carlos Da Silva vice-président.

Emilie dispose d’une expérience de près de 20 ans en finance et en accompagnement du changement dans des entreprises. Cette diplômée d’HEC, spécialité stratégie et finance d’entreprise, a démarré sa carrière dans le conseil et en banque d’affaires.

En 2005, elle rejoint Renault, au sein duquel elle restera 7 ans. Sa mission consiste à coiffer le contrôle financier et l’optimisation des stocks comme des créances du groupe automobile.

En 2014, Emilie intègre le comité de direction de G7 et contribue à la transformation digitale de cette plate-forme de taxis parisiens.

Sur le chemin de la reprise

C’est en 2015 que le duo Nicolas Brumelot-Carlos Da Silva a lancé MisterFly. La société entame une croissance fulgurante, en B2B comme en B2C. D’ailleurs, la scale-up est sélectionnée dans l’édition 2021 du Next 40-FT120, l’indice des pépites les plus prometteuses de la French Tech.

L’entreprise, qui a récemment levé 10 millions d’euros, n’en reste pas moins affectée par la pandémie, comme toutes les entreprises du secteur. Nicolas Brumelot table sur un début de reprise en 2021, avec un objectif de 270 millions d’euros, soit un niveau d’activité proche des 230 millions d’euros de l’année 2017. Le volume d’affaires atteignait, en 2019, 530 millions d’euros. Un niveau d’activité qui devrait être réalisable en 2024, quand le secteur de l’aérien et du tourisme auront pansé leurs plaies.

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