Boule de cristal

« 2009 s’annonce comme une année difficile mais passionnante. Ce qui est inquiétant : évidemment la crise financière mondiale et la remise en cause du système capitaliste qui peuvent se traduire par de la méfiance et de l’attentisme. Paradoxalement, pourtant, je pense que cela devrait être favorable au voyage, devenu un acte de consommation essentiel et impliquant. Il y a une quête d’épanouissement, particulièrement dans les périodes anxiogènes. Le facteur correctif est le pouvoir d’achat. De combien sera le bémol ? Difficile à prévoir !

[…] Cette conjoncture sera favorable aux marques haut de gamme et entrée de gamme, la difficulté étant de savoir où commencent l’une et l’autre. Le marché va continuer à se bipolariser et ceux qui ont misé sur le milieu de gamme avec un bon rapport/qualité prix risquent d’être pénalisés. […] Je ne crois pas, par ailleurs, à l’incidence des hausses carburant de façon majeure sur le voyage individuel haut de gamme en long-courriers. S’il y a un ralentissement, ce sera du fait de la crise, de la bourse ou de l’immobilier, mais pas des surcharges dont on exagère les conséquences sur l’acte d’achat. »

Jean-Paul Chantraine, PDG d’Asia, le 25 septembre lors de la présentation à la presse de sa collection hiver 2008/2009

Bonnet rouge

« Nous nous attachons au développement des territoires dans l’optique de laisser un patrimoine pour les générations futures. » Vision Éthique, agence de conseil et de promotion en tourisme solidaire

Guerre des prix

« Si nous nous lançons sur le Kenya, l’île Maurice et la République dominicaine, c’est que nous pouvons proposer des prix inférieurs à nos concurrents. Sur la République dominicaine, notre produit est 21 % moins cher que celui de Marsans et même 25 % inférieur à Vacances Transat. Au Kenya, la différence est de 23 % par rapport à African Safari Club et de 36 % avec Fram sur l’offre séjour. »

Hervé Vighier, PDG de Marmara, lors du lancement de son offre long-courriers.

Durable

« J’invite ceux qui pensent que les Trophées du tourisme responsable sont une opération de communication à venir nous rendre visite. Ils constateront combien nos 250 salariés sont convaincus par cette cause. C’est le développement utile qui nous rend fiers. C’est le moteur de la motivation des équipes. D’ailleurs, certains de nos employés partent en congés solidaires avec Planète Urgence. Notre démarche est fédératrice. Il ne faut pas en avoir honte ! Nous pensons qu’il peut être utile d’en faire la publicité, notamment via notre site Internet. Si, en retour, notre démarche peut être bénéfique pour notre entreprise, et crée un cercle vertueux, tant mieux ! […] Si nous voulons durablement exercer notre métier, il faut réformer la production et la distribution. 59 % des Français ont déjà entendu parler de tourisme responsable, d’après l’étude qu’a réalisée pour nous TNS Sofres. Mais ils en ont la vision erronée d’une forme de voyage qui concilie confort rudimentaire et prix élevés. »

Christophe Léon, directeur marketing de Voyages-sncf.com

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