Best Western France parie sur Internet

Best Western France a consolidé sa notoriété en 2002 et 2003 à travers un feu roulant de spots à la télévision. Le groupe change de média, pour se promouvoir sur le web à partir du 1^er avril 2004, sur une première période de six mois. Cette campagne branchée, qui sera musclée en 2005 et 2006, s’accompagne d’une volonté de développer fortement les ventes via www.bestwestern.fr. 2004 sera l’occasion pour la chaîne de lancer la troisième version de son site français, début avril au plus tard, toujours doté d’une rubrique dédiée aux agences. Principales nouveautés : un nouveau moteur de recherche avec affichage des seules disponibilités et un système de contre-propositions, sans oublier la garantie du meilleur prix et, en complément, de nouveaux sites thématiques (séminaires et forfaits). En 2003, Internet a drainé 26% des ventes, en hausse de 3% par rapport à 2002. A 34%, les numéros verts marquent le pas (-5%). Les GDS affichent pour leur part une hausse de 2% pour s’élever à 40%. « Par rapport à nos concurrents, nous étions en retard au niveau de la distribution automatisée, indique Stéphane Gauthier, directeur de Best Western France. C’est ce qui peut justifier la part croissante des GDS en France, quand elle diminue au contraire aux Etats-Unis. »
En plus d’Internet, la priorité en 2004 sera donnée au recrutement de nouveaux membres afin de parfaire le maillage national. « Nous avons un objectif de 25 nouveaux établissements l’an prochain », ajoute Stéphane Gauthier. Cette année, son portefeuille s’est enrichi de 16 nouvelles adresses (921 chambres), pour atteindre un parc de 229 hôtels (11 434 chambres). La palme du développement en Europe revient d’ailleurs à l’Hexagone, devant la Grande-Bretagne. La chaîne souhaite à terme représenter 10% de l’offre hôtelière 3* dans toutes les agglomérations de plus de 50 000 habitants tels Le Mans, Angers, Mulhouse…. Comme l’Europe, l’Asie occupe une place primordiale dans la stratégie de développement du groupe, qui compte notamment passer, en deux ans, de 8 à 100 hôtels en Chine. 
Best Western France, dont 50% des clients sont Américains (60% avant le 11 septembre), a connu en 2003 un fléchissement d’activité. Le chiffre d’affaires de la seule centrale de réservations s’est infléchi de 5%, à 26 millions d’euros. Si le taux d’occupation a perdu quatre points (à 63%), le prix moyen est en revanche resté quasi stable à 84 euros (+1,2%). Donc, le RevPar diminue, avec 52 euros (-3,7%). Par contre, les mois à venir se présentent sous de meilleurs auspices : la centrale de réservations enregistre de belles progressions en janvier et février, de 8% et 19% respectivement.