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Alain Le Scouezec quitte le groupe Salaün

Passé par certaines des marques les plus emblématiques de l’industrie, Alain Le Scouezec annonce prendre du recul dans un post publié sur son profil LinkedIn.

Visage incontournable de l’industrie, Alain Le Scouezec débute sa carrière en tant que GO du Club Med. Au début des années 90, il rencontre et rejoint Antonio d’Apote, le fondateur de Donatello, pour créer et lancer la marque Equatoriale, désormais propriété d’Asia.

Il passera 20 ans chez Donatello, incarnant fortement la marque auprès, notamment, de la distribution. En 2018, il rejoint Patrice Caradec chez Transat France pour prendre la direction commerciale du voyagiste. Poste qu’il occupera ensuite pour TUI France, après le rachat de Transat France par le groupe allemand. Enfin, en juin 2019, Alain Le Scouezec rallie le groupe Salaün pour prendre la charge des ventes des réseaux externes.

42 ans passés dans l’industrie

Des expériences marquantes parmi les plus grands noms du secteur, qu’Alain Le Scouezec évoque dans son post publié sur son profil LinkedIn personnel.

« Ce petit mail pour vous annoncer mon départ du Groupe Salaün au 31 janvier. Il est vrai qu’avec ces bientôt deux ans de Covid nous n’avons pas eu beaucoup l’occasion de nous voir, mais néanmoins je tenais à vous dire au revoir et vous remercier pour ces nombreuses années de collaboration et de partage. 

J’ai grandi dans cette profession avec beaucoup d’entre vous et depuis 42 ans que je travaille, (Transafari, Donatello, Transat France, TUI) j’ai toujours eu du plaisir à me lever pour aller au bureau parce que ce métier est fait de belles rencontres, de relations humaines, de rigolades (souvent) mais bien sûr et surtout de travail malgré de nombreuses périodes compliquées (comme celle que nous traversons actuellement) et surtout de voyages, de découvertes.   

Mon patron de cœur restera Antonio D’Apote que vous avez tous connu et auprès de qui j’ai passé les meilleures années de ma vie professionnelle (20 ans). Mais Irwin Rozenthal, Patrice Caradec, Pascal de Izaguirre et Michel Salaün m’ont aussi beaucoup appris (on apprend à tout âge !), il se trouve que je n’ai pas travaillé aussi longtemps avec eux, ce que je regrette, car se sont de supers pros.

Il est temps de laisser la place, beaucoup de « jeunes » frappent à la porte

J’ai 65 ans, il est temps de laisser la place, beaucoup de « jeunes » frappent à la porte ou aimeraient évoluer, il faut du sang neuf, de nouvelles idées et méthodes, plus dans l’air du temps. Nous travaillons encore pas mal comme quand j’ai commencé et si cela s’est avéré efficace cela l’est peut-être moins maintenant !         

Je vais, pour ne pas partir sur une période noire pour notre métier, me mettre en statut d’auto-entrepreneur, car peut être puis-je encore effectuer des missions ponctuelles pour qui aurait des besoins, sans grandes illusions compte tenu du marché ! Ce n’est pas grave, de toute façon, je n’ai pas de regret, j’ai fait mon temps et il y a beaucoup de choses très sympas à faire quand on n’a plus d’activité rémunérée ! (Les deux ans de chômage partiel m’ont préparé à une autre vie), mais si vous pensez que je peux vous apporter quelque chose, vous accompagner sur certains sujets alors je suis à votre disposition.
Je vous souhaite à tous une carrière riche et exaltante et d’abord passer ce cap difficile que nous traversons en ce moment ».

La rédaction de L’Echo touristique souhaite une bonne continuation à Alain Le Scouezec, et beaucoup de réussite dans ses nouveaux projets.

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1 commentaire
  1. Anonyme dit

    Il ne part pas de son plein gré, il a gentiment été poussé vers la porte avec d’autres salariés lors de la seconde vague de licenciements économiques opérée par Salaun Holidays

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