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Air France résiste à la morosité ambiante

La compagnie nationale a préservé un bénéfice net de 93 ME en 2003-2004, grâce à sa politique de contrôle des coûts.

Malgré un contexte toujours très défavorable pour le transport aérien, Air France reste dans le peloton de tête par rapport à ses rivales européennes (voir notre encadré). Pour son exercice 2003-2004 (clos le 31 mars), son résultat net a cédé 22,5 % par rapport à l’exercice précédent, à 93 ME. Un résultat faible mais convenable compte tenu de la morosité générale, a commenté Pierre-Henri Gourgeon, DG exécutif d’Air France.

Sur l’exercice écoulé, le transport aérien a été marqué par les conséquences du conflit irakien, le Sras, les grèves du contrôle aérien qui ont coûté 60 ME à Air France et la flambée des prix du pétrole, qui s’est accélérée depuis quelques semaines. Cette mauvaise conjoncture a fortement pesé sur le chiffre d’affaires (CA) de la compagnie, en baisse de 2,8 % en 2003-2004, à 12,3 milliards d’E.

La forte concurrence des compagnies à bas coûts

Côté passagers, le trafic affiche une légère hausse (+1,7 % avec 43,7 millions de personnes transportées). Même si le long-courrier a conservé une bonne activité (+1,3 %), la perte de CA sur le marché asiatique (-14 %) et l’appréciation de l’euro par rapport aux autres devises ont tiré les performances vers le bas. Le trafic moyen-courrier international enregistre une hausse (+4,5 %), mais le CA recule (-2,6 %), notamment à cause de la faiblesse du trafic affaires et de la forte compétition tarifaire avec les low cost en Europe. Le réseau intérieur est reparti à la hausse, aussi bien en trafic (+1,5 %) qu’en CA (+5,7 %). La disparition d’Air Lib n’y est pas étrangère.

Globalement, c’est grâce à une bonne maîtrise des coûts qu’Air France a préservé un bénéfice. Elle n’entend pas s’arrêter là. La compagnie vient de lancer un plan triennal qui devrait lui permettre d’économiser 200 ME sur l’exercice en cours. La baisse des commissions aux agences entre bien sûr dans ce plan. Les actions engagées dans le cadre de la fusion avec KLM devraient permettre à elles seules d’économiser 65 ME à 75 ME pour la première année du rapprochement. Compte tenu des synergies à venir, le groupe Air France/KLM entend dégager un résultat d’exploitation en forte progression pour l’exercice 2004-2005.

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