African Safari Club France reste en piste
La filiale du spécialiste du Kenya n’est pas concernée par la défaillance de son homologue suisse et joue la carte de l’innovation pour l’été.
La crise ne profite pas aux sociétés intégrées. Le groupe européen African Safari Club (ASC) en fait l’expérience. Il vient de subir quelques revers, le Kenya, sa destination fétiche depuis 42 ans, n’étant pas, par ailleurs, au mieux de sa forme depuis un an. La filiale suisse a déposé le bilan il y a quelques semaines. La filiale allemande s’est, de même, déclarée insolvable. Les autres sociétés d’ASC en France, Grande-Bretagne et Autriche ne sont, toutefois, pas touchées par ces défaillances en cascade. « Elles interviennent dans le cadre d’une restructuration du groupe, qui souhaite mettre fin à sa politique d’intégration verticale », explique Éric Landry, le directeur d’ASC France. La compagnie aérienne maison a été démantelée l’an dernier, et le réseau d’agences, une trentaine en Europe, est en passe de l’être. En revanche, ASC Ldt conserve au Kenya ses hôtels, réceptifs, aérodromes et réserves privées. « En France, nous sommes simples producteurs, sans distribution en propre, ce qui n’était pas le cas en Suisse, ni en Allemagne. Et nous sommes de plus en plus revendus par d’autres TO, qui utilisent les prestations du groupe, désormais ouvertes à d’autres partenaires. » ASC France reste donc en piste, et se montre même ambitieux pour l’été, avec des innovations pour accompagner la reprise du Kenya. La brochure présente une sélection balnéaire enrichie à Mombasa, davantage de safaris au départ de Mombasa, ou, nouveauté, de Nairobi. Le TO positionne, cet été, un B767 au départ de Mulhouse et vole, au départ de Paris, avec XL Airways vers Mombasa. Il y propose des séjours de 9 jours/7 nuits en pension complète en 4*, à partir de 1 199 ETTC.
