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51% des Français boudent les destinations du printemps arabe

Les évènements du printemps arabe influencent le choix des destinations des Français de manière significative, d'après un récent sondage.

Un peu plus de la moitié (51 %) des répondants n’envisage pas de se rendre dans une destination dont le contexte politique est instable, selon une enquête en ligne Promise Consulting/Easyvoyage, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1000 personnes du 28 janvier au 2 février.

"Les soubresauts du printemps arabe n’en finissent pas de décourager des candidats au voyage dans des pays d'obédience musulmane, explique Jean-Pierre Nadir, président fondateur d’Easyvoyage.com. Après la Tunisie et l’Égypte, les Français boudent désormais le Maroc, la Turquie et même les Maldives. De conjoncturelle, cette situation s’installe de plus en plus comme une nouvelle donne à intégrer voir à digérer pour l’ensemble des grands acteurs du tourisme européen".

A la question "Si vous n’envisagez pas d’aller ou de retourner dans l’un des pays suivants : Maroc, Turquie, Tunisie, Egypte, Israël, Maldives, Emirats Arabes Unis, Oman, Jordanie. Votre choix a-t-il été influencé par les évènements et le contexte politique post printemps arabe ?", voici dans le détail les réponses des Français :


 

Impact de la crise

Si plus d’1 Français sur 3 envisage de partir pour les prochaines vacances d’hiver, 1 sur 6 seulement est certain de partir et 1 sur 5 est encore au stade de projet. La conjoncture économique défavorable et le handicap de croissance observé au dernier trimestre 2012 (-0,23% en décembre selon l’INSEE) expliquent en partie cette incertitude liée aux départs. Ce sont notamment les couples avec enfants, ainsi que les catégories socioprofessionnelles supérieures et les moins de 34 ans, qui ont d’ores et déjà prévu de profiter des vacances d’hiver.

Le choix des destinations pour ces vacances d’hiver est majoritairement défini par la logique financière (rapport qualité/prix) ainsi que par les conditions pratiques (distance avec le domicile ou des proches, climat, etc.). Pour ces raisons, 1/3 des vacanciers ne vont pas payer leur logement : ils sont hébergés principalement par la famille. La proximité est vivement recherchée par la majorité des vacanciers (78 %) qui reconnaissent la qualité des domaines skiables français. En effet, le ski concerne au total 8 % des Français (certains de partir) et 15% si on y ajoute ceux pour qui c’est encore un projet.

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