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5 La Gallura

Entre plages et nuraghi

À première vue, on dirait un tas de pierres. Sacrilège ! « Ceci est un nuraghe, explique Angela, le symbole de la Sardaigne ». Il y a 3 000 ans vivait sur l’île une civilisation mystérieuse, qui n’a essaimé NULLe part ailleurs, mais a laissé en héritage ces tours coniques constituées de blocs de granit gigantesques dont on ne sait toujours pas comment ils étaient transportés.

Ces châteaux forts de l’âge de bronze, dont certains très bien conservés, défendaient chacun un village, toujours stratégiquement situé. On vient en Sardaigne pour ses plages et on se retrouve happé par une histoire millénaire et insoupçonnée. Dès que l’on quitte le littoral, il y a toujours matière à s’étonner et à apprendre dans cette île qui recèle plus d’un secret avec ses maisons de fées, ses tombes de géants, ses puits sacrés. Si l’on séjourne au nord, en Gallura, région où se situent les principaux clubs de vacances, on n’aura aucun mal à varier les plaisirs. L’arrière-pays est un formidable concentré de Sardaigne.

Le nuraghe Majori, un des plus beaux du genre, est ainsi à 2 km de Tempio Pausania, l’austère capitale de Haute-Gallura toute en granit, elle même à une heure à peine d’Olbia et de la Costa Smeralda. Entre vignobles et plantations de chênes lièges, sur des petites routes qui montent et descendent au gré de collines arrondies, défilent des panoramas de toute beauté comme cette étonnante Vallée de la Lune, prairie bucolique constellée de rochers de granit aux formes étranges.

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