3 questions au directeur du salon E-commerce

L’Echo touristique : Avez-vous discuté avec votre homologue de l’IFTM, pour que les visiteurs profitent des deux salons ?
Jérôme Letu-Montois : Nous n’avons pas tenté de conclure un accord. Le salon e-commerce Paris peut attirer tous les professionnels du tourisme qui veulent développer leur activité grâce au digital. En ce sens, nous pourrions être intéressés par les flux de l’IFTM Top Resa, mais la réciproque n’est pas vraie.

Qui sont les exposants et les visiteurs du salon ?
Environ 500 sociétés sont présentes via des stands, des conférences, voire les deux à la fois. Le salon propose 300 prises de parole, à travers 14 salles de conférences. Nous accueillons 30 000 visiteurs chaque année, et la fréquentation reste stable. Nous attirons des décideurs de tous les secteurs. Le niveau d’expertise des exposants a augmenté, tout comme celui des visiteurs. Nous n’avons plus de geeks et de jeunes en sacs à dos, comme c’était le cas il y a quelques années.

Le secteur de l’e-commerce embauche. Certains exposants disent qu’ils accueillent beaucoup de visiteurs avec un CV en poche… Est-ce exact ?
Oui, nous avons également fait ce constat. Nous avons apporté une réponse en créant, pour la 11e édition du salon cette année, 50m2 d’espace carrière. Nous proposons de mettre en relation des recruteurs et des personnes à la recherche d’un emploi. Plus de 150 postes sont à pourvoir. Voyages-sncf.com, Rueducommerce, Auchan font partie des entreprises qui recrutent. C’est important de le rappeler : alors que la courbe du chômage ne cesse d’augmenter, l’e-commerce embauche. Fin 2014, il représentera 100 000 emplois, contre 87 000 fin 2013, selon les chiffres de la Fevad.